Laissac-Sévérac l'Église. Vidéo : fidèle à l'Aveyron, Alix Villaret espère "crever l’écran" sur les plateaux de cinéma à Los Angeles
Née dans le 14e arrondissement de Paris, installée en Californie, la jeune actrice a déjà plusieurs films à son actif.
Elle a joué dans "Scènes de ménage", en 2017. Mais, quand elle a rangé, aux vestiaires, la tenue d’employée de mairie qu’elle portait dans cette série culte de M6 sur le petit écran, elle était loin d’imaginer que, moins de six années plus tard, elle aurait tourné cinq films pour le 7e art américain.
Elle garde, toutefois, la tête sur les épaules : "J’ai certes eu plusieurs rôles principaux mais ce sont des films qualifiés de "série B", avec des budgets entre cinq et six millions de dollars". Elle est très mature pour son jeune âge, consciente de ce qu’elle vit : "Je ne suis pas assez connue pour que la critique et le public me collent une étiquette dans le dos. Je mets tout en œuvre pour me construire, face à la caméra. Pour l’instant, je suis un peu entre deux, mais ce n’est pas ce que je vise. Je bosse pour m’améliorer. J’ai la chance qu’on me fasse confiance".
Totalement engagée sur les plateaux de cinéma, mais qu’en est-il des scènes de théâtre ? Elle n’élude pas la question : "Bien sûr que je lorgne du côté de Broadway mais ce sont deux métiers différents. Le théâtre me semble ainsi plus compliqué". Née dans le 14e arrondissement de Paris, "à la fin des années 90", glisse-t-elle, dans un mélange de coquetterie et de pudeur, Alix Villaret n’en oublie pas, pour autant, ses racines aveyronnaises.
Fidèle du marché de Bercy à Paris
Elle pense ainsi, en particulier, à Joseph, son grand-père paternel, ancien président de La bourrée montagnarde (il en est toujours le président d’honneur et a confié les clés de ce groupe folklorique parisien à Jean-Pierre Vic), redescendu au pays pour s’installer à Laissac. "Je reviens en Aveyron au moins deux fois par an, assure la petite-fille. Pour des retrouvailles familiales en particulier".
Quand elle peut être présente sur le sol français, elle est également une fidèle du marché des pays de l’Aveyron à Bercy, début octobre, en plein cœur du 12e arrondissement. Quand elle parle de son lien avec son département d’origine, elle est dithyrambique : "J’aime respirer le bon air, cela me donne de l’énergie. J’adore les paysages et les valeurs véhiculées par les Aveyronnais, que ce soit la gentillesse, la simplicité, mais aussi le rapport au travail".
Alix Villaret a grandi à la capitale, avec une motivation : "Je voulais être actrice". Elle n’a pas oublié : "Cela faisait peur à mes parents. Du coup, mon bac ES (économie et social) en poche, j’ai opté pour une école de commerce, tout en faisant du théâtre". Le virus circulait dans la famille puisque son père avait été acteur. Après être apparue dans un clip du duo français Ofenbach, elle est partie durant trois mois aux Antipodes, en Nouvelle-Zélande, chez un cousin. à son retour en France, un ami de ses parents lui dit connaître un producteur. Mais, il faut traverser l’Atlantique.
"Je n’avais rien à perdre. Alors banco, explique-t-elle. Je mesurais la chance qui était la mienne, malgré les histoires de visas. De toute façon, j’avais toujours une valise de prête". Installée depuis plusieurs années sur la côte ouest des États-Unis, vivant à Beverly Hills, la jeune actrice a conservé la nationalité française mais elle a décroché sa "green card" (carte verte).
Tout a commencé en 2021
Pour Alix Villaret, tout a donc commencé en 2021 avec la sortie de "Doll face". Un baptême et le rôle principal. Qui dit mieux ? Le réalisateur américain Stuart Paul l’a, en effet, choisie pour jouer le rôle de Marmalade, aux côtés de Steven Paul, Patrick Hogue ou encore Jeremiah Benjamin, dans ce film classé dans le genre "épouvante, horreur, thriller". L’affiche laisse d’ailleurs peu de place
à l’hésitation.
Depuis, la jeune actrice a enchaîné les tournages, dont "VampFather", toujours de Stuart Paul, où elle a endossé
la tenue de Sasha, avec un casting composé de Danny Trejo et Julia Conley. Pour boucler l’année 2022, elle a été appelée par le réalisateur James Bird pour être Lydie dans "WifeLike", avec comme collègues de plateau, Jonathan Rhys-Meyers, Elena Kampouris, Doron Bell... Il a été présenté, fin novembre, à l’AFM, le marché du film américain, à Santa Monica, ville située en Californie, près de Los Angeles.
"Je ne suis pas Angelina Jolie... A chacune son chemin !"
Mais, elle n’a pas eu le temps de savourer cette production car 2023 démarre sur les chapeaux de roue avec un film pour la Paramount. Mais chut, elle n’a pas encore le feu vert pour en parler. Un peu de patience... En attendant, elle jette un coup d’œil rapide dans le rétroviseur : "Il est impossible d’effectuer une comparaison avec des filles américaines, souvent connues à 22 ans mais qui ont commencé depuis plus de dix ans. Je ne suis pas Angelina Jolie... A chacune son chemin ! Mais, j’ai vraiment le sentiment “d’être à l’heure". Pour une Française, installée ici aux États-Unis, je suis même en avance !".
Et Alix Villaret de conclure sur sa courte carrière : "Je suis contente de pouvoir réaliser mon rêve. C’est incroyable d’être actrice à Hollywood ! Tous les jours, je remercie la force qui est au-dessus de ma tête "... Ses parents en pensent quoi aujourd’hui ? " Ils y croient à fond, ils ne rigolent plus désormais, ils sont fiers de mon parcours", se réjouit la jeune Aveyronnaise.
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