Bozouls. Le club ULM a résisté l’année dernière malgré d’importants vents contraires
Malgré le froid, le club ULM de Bozouls s’est réuni pour son assemblée générale annuelle. La plupart des membres étaient présents avec Jean-Louis Montarnal, membre sympathisant et représentant la mairie, et Christian Cussac, président de l’Aobo.
"L’année 2022 aura été difficile pour tous. Les températures qui augmentent, la guerre d’Ukraine, avec les conséquences qui s’ensuivent, et en particulier le prix des pièces mécaniques et du carburant. Malgré cela, le club ULM a bien fonctionné. Ses 38 membres, tous bénévoles, participent à la bonne marche de l’association, dans un esprit de convivialité, selon leur temps et leurs compétences, ce qui nous permet de voler parmi les moins chers de France", a précisé André Salelle, président du club. Et d’ajouter : "Tout le monde est utile, mais personne n’est irremplaçable. Cela dit, trois personnes sont plus difficiles à remplacer. L’instructeur, car sans d’école, pas de pilotes, le mécanicien, sans entretien, les appareils ne volent plus, et le trésorier qui, lui, gère le nerf de la guerre."
L’année a été très perturbée par des manœuvres militaires, et l’été chaud. Malgré cela, les trois ULM multiaxes ont fait 220 heures de vol. Les appareils privés, et les pendulaires ont bien volé également.
L’instructeur Jean-Paul Cabanette a effectué 70 heures de formation, et breveté deux pilotes ; quatre autres sont en formation très avancée. Les vols de baptême, en collaboration avec l’office de tourisme, ont bien fonctionné, malgré les fortes chaleurs qui ont obligé à voler tôt le matin, ce qui est peu compatible avec les touristes. Cette année, un ULM va être remplacé par un appareil neuf. Les ULM ont beaucoup évolué. Ils sont devenus des avions biplaces équipés de radio, de transpondeur (radar de suivi de vol) de parachute, et de matériel de navigation électronique très performant. En conséquence, la formation au brevet de pilote devient beaucoup plus longue (en moyenne 50 heures pour 3 000 €). L’espace aérien paraît infini, mais il est délimité par des zones qu’il y a lieu de respecter. Les règles sont les mêmes pour tous, comme sur la route, avec la différence que sur la route, on peut s’arrêter et demander son chemin.
"La plupart des accidents aériens, tout type d’avion confondus sont dus au pilote. Tous les aviateurs le disent, piloter est un rêve d’enfant, mais l’aéronautique ne tolère pas l’a peu près. C’est l’école de l’humilité et de la modestie comme toute activité en présence des éléments naturels. Faire confiance au hasard n’est pas une solution d’avenir. C’est pour cela que nous donnons beaucoup d’importance à la sécurité et à la formation continue", a conclu le président. Le bureau reste inchangé et la réunion s’est terminée par le verre de l’amitié dans une ambiance conviviale.
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