Pétanque : à la Boule d’Or de Rodez, la force n’attend pas le nombre de licenciés

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  • Le boulodrome de Saint-Éloifait le plein de joueurstous les après-midi.
    Le boulodrome de Saint-Éloifait le plein de joueurstous les après-midi. S.C.
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Serge Carrière

L’unique club de la ville, qui a connu des saisons avec plus de 200 membres, n’en compte plus que vingt. Mais grâce aux associations des alentours, il fait vivre chaque jour le boulodrome de Saint-Éloi.

Difficile de parler pétanque à Rodez sans évoquer le club de la Boule d’Or. Une association créée dans les années 1950, qui a compté jusqu’à plus de 200 licenciés, et été présidé par Jean Trébosc, organisateur du National doublettes, de 1976 à 1988, et d’un grand prix triplettes, de 1989 à 2006. Une épreuve lors de laquelle s’affrontaient les plus grands noms de la pétanque française, comme Philippe Quintais, le "Zidane" de son sport, ou encore le "roi", Philippe Suchaud, tous deux quatorze fois champions du monde. "J’ai pris la succession de Jean Trébosc en 2010", précise Bernard Delassaux, l’actuel président du club de la Boule d’Or.

Un dirigeant qui déplore l’hémorragie de licenciés, qui pour un grand nombre, sont partis dans les clubs de la périphérie : "Aujourd’hui nous ne sommes plus qu’une vingtaine de vétérans à faire vivre le club. Trop peu pour pouvoir organiser des concours seuls…" Toutefois, avec l’amicale des clubs du district de Rodez, de nombreuses manifestations ont toujours lieu sur la commune au boulodrome de Saint-Éloi. Comme le challenge vétérans, le Grand Prix de la ville de Rodez, ou encore, le championnat de tir de précision féminin, en février. Le mardi, un concours interclubs est également organisé. "Le boulodrome nous permet de pratiquer, même par mauvais temps. Et l’été, nous continuons à jouer au square de la Boule d’Or et c’est très agréable", poursuit Bernard Delassaux.

Un futur boulodrome plus grand, mais pour quand ?

Le boulodrome de Saint-Éloi fait le plein de compétiteurs tous les après-midi de 14 heures à 19 heures, du 1er octobre au 30 avril. "Il y a 36 cadres, ce qui permet d’organiser des concours régionaux mais pas nationaux", explique Marc Nogaret, président du comité départemental. Pour cela, il faudra attendre la construction du nouveau boulodrome prévu sur le terrain des anciens abattoirs, sur la route de Vabre.

"Là-bas, nous aurons 48 cadres, et nous pourrons organiser des compétitions de niveau national." Si la création de ces terrains a été actée par la municipalité pour faire face à la démolition future du couvert actuel, aucune date n’est encore définie. "La mairie nous a confirmé la création et nous a fait visiter le terrain, mais à ce jour, nous n’avons aucune information sur les dates", ajoute Marc Nogaret, qui espère toutefois que les travaux seront achevés avant la destruction de Saint-Éloi, qui pourrait intervenir fin 2023.

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