Basket-ball : Rodez veut garder son joueur nigérian menacé d'expulsion

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  • Pour son premier match avec Rodez en N3 le 3 décembre dernier, Dolapo Gaji avait impressionné, inscrivant 21 points tout en emballant le public.
    Pour son premier match avec Rodez en N3 le 3 décembre dernier, Dolapo Gaji avait impressionné, inscrivant 21 points tout en emballant le public. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour

Dolapo Gaji, débarqué sur le Piton à la surprise générale à la fin de l'automne et enthousiasmant sur les parquets depuis, est obligé de quitter le territoire français au 3 mars. Une situation que son nouveau club entend bien contourner, nous a confirmé le président Xavier Alric.

De diamant brut à étoile filante ? Dolapo Gaji n'en finit pas d'animer la saison des basketteurs ruthénois, 8es de leur championnat pour leur retour en Nationale 3 et qui affrontent le dauphin Ail de Rousset demain soir (20 heures) à l'Amphithéâtre. Sauf qu'après avoir fait se lever les foules, notamment lors de son tout premier match début décembre avec 21 points marqués (meilleur total du match) et un public charmé, le Nigérian de 22 ans pourrait, bien malgré lui, jouer un mauvais tour.

"Erreur sur le visa"

En effet, arrivé en France avec un visa de tourisme, sa présence sur le sol français ne sera plus possible au-delà du 3 mars.  "Oui, il y a une erreur sur son visa. Dolapo est sous le coup d'une OQTF (obligation de quitter le territoire français, NDLR) délivrée par la préfecture de l'Aveyron, confirme le président du RBA, Xavier Alric. On est en train de voir avec la mairie, le député Mazars, de faire tout ce que l'on peut pour éviter son retour au Nigéria." 

Le club lui a ainsi déjà trouvé un emploi, dans le domaine du nettoyage industriel. Mais son autorisation actuelle pour séjourner en France, renouvelée déjà à deux reprises, ne permet pas à l'intérieur d'1,96m de travailler. " Il faut pour cela qu'il retourne au Nigéria et fasse une nouvelle demande de papiers, éclaire Alric. À la préfecture, on nous dit que cela prendra seulement 15 jours. Mais avec le consulat, on ne sait pas vraiment."

"Ce serait dommage qu'on le perde"

Résultat : la fin de saison devrait se dérouler sans lui. "Ce serait vraiment dommage qu'on le perde", peste Xavier Alric. Tout le monde l'apprécie au club, pour son basket mais aussi son comportement. Il s'est beaucoup investi". 

Ironie du sort, après avoir été contraint de mettre sur la touche le pivot slovène Davor Pecovnik car, en Nationale 3, les clubs ne peuvent aligner que deux étrangers et pas trois (avec le capitaine britannique Adam Williams), le RBA devrait ainsi se retrouver non plus avec un surplus mais un déficit d'étrangers, Pecovnik ayant claqué la porte il y a seulement quelques jours.

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