Bienveillance paysanne, le nouveau documentaire du Ruthénois Oliver Dickinson sur un monde agricole qui évolue

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  • Olivier Dickinson, le réalisateur du documentaire "La bienveillance paysanne".
    Olivier Dickinson, le réalisateur du documentaire "La bienveillance paysanne". - Ph.H.
Publié le , mis à jour

L'avant-première, en présence du réalisateur, aura lieu au cinéma CGR de Rodez, jeudi 9 février à 20h30. Un documentaire de 95 minutes, pour tous les publics, sur le thème de l'élevage et de l'agroécologie. 

Depuis son dernier documentaire, Un lien qui élève, le réalisateur ruthénois Oliver Dickinson a sillonné la France à la rencontre d'agriculteurs, pendant près de deux ans. Comme il en a désormais l'habitude, le documentariste qui vit depuis plus de dix ans à Rodez a rencontré une dizaine d'éleveurs qui ont des "pratiques vertueuses" au sein de leurs exploitations. Bienveillance paysanne est son troisième long métrage. Une projection en avant-première aura lieu jeudi 9 février à 20h30 au cinéma CGR (7,50 € l'entrée).

Ce documentaire explore donc le thème de l'agroécologie. "La matière de mon précédent documentaire était suffisamment riche pour pouvoir tirer à nouveau le fil de cette thématique mais en prenant un angle un peu différent de celui du bien-être animal. Même si cette préoccupation est au toujours des pratiques des agriculteurs que j'ai pu rencontrer, raconte Olivier Dickinson. J'ai pu rencontrer un éleveur sur le Larzac, en Gironde, en Charente-Maritime ou encore en Loire-Atlantique. Tous ces agriculteurs ont pour point commun d'appliquer des méthodes innovantes, respectueuses de l'environnement." "Par exemple, poursuit le réalisateur, certains vont faire le choix de replanter des arbres ou encore de développer des collaborations ingénieuses avec l'animal pour diminuer leur empreinte carbone."

Sans donner de leçon

Certains sont des agriculteurs de génération en génération, d'autres sont installés depuis quelques années. Mais tous ont fait le choix de défendre une agriculture respectueuse de l'environnement. Seulement, "il n'est pas question à travers ce documentaire de donner des leçons ou de stigmatiser qui que ce soit. Je ne pointe personne du doigt, assure Oliver Dickinson. Mais c'est justement de créer le dialogue, de discuter le plus librement possible sur les pratiques agricoles." 

L'autre objectif de ce documentaire est donc de poursuivre le débat après le visionnage. D'ailleurs, lors de l'avant-première l'un des éleveurs devrait être présent dans la salle. 

Alors que le monde agricole est aussi bien confronté à l'évolution des pratiques agricoles qu'aux difficultés liées au renouvellement des générations, ces agriculteurs "ont fait le choix d'affronter ces questions à leur façon et pour certains, de changer leur méthode de production", explique le réalisateur du documentaire. Finalement, il s'est "avéré que le sujet était plus vaste que prévu, complète-t-il. Le montage a duré plusieurs semaines tant les témoignages étaient riches."

L'actualité du film est à retrouver sur la page Facebook bienviellancepaysanne. Un site web est consacré au film www.bienveillancepaysanne-lefilm.com

D'autres projections du film auront lieu en Aveyron : à Saint-Affrique, le 16 février à 20 heures, au cinéma le Moderne ; à Rieupeyroux, le 18 février à 21 heures ; à Réquista, le 23 février à 20h30.

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