Football : "On s'attend à ce que le parcage soit encore plus rempli à Toulouse", la réaction des joueurs ruthénois après le tirage au sort des quarts de finale
Quelques joueurs sang et or s’étaient donné rendez-vous au restaurant « Le Central » de Rodez, jeudi soir, pour vivre le tirage au sort. On y était.
Impatience. Voilà le mot qui caractérise les minutes qui ont précédé la révélation de l’affiche des quarts de finale pour Rodez, au Central. Il faut dire que les mains innocentes de l’ancien de l’OM et d’Auxerre (tiens donc), Djibril Cissé, ont mis du temps avant de donner leur verdict. De quoi faire trépigner d’impatience Éric Vandenabeele, Antoine Valerio, Lucas Buadès, Killian Corredor, Clément Depres, Nikoloz Kutateladze, et la recrue hivernale Martin Adeline. « Allez là, faites le tirage », a-t-on entendu à plusieurs reprises, en provenance des joueurs, et de quelques personnes curieuses attablées dans le restaurant.
Pas l’OM, pas à domicile, mais Toulouse, c’est déjà bien
Mais nos confrères de France 3 avaient décidé de faire durer le suspense, en prenant l’antenne cinq minutes en retard, et en faisant le tour de l’actualité sportive nationale avant, comme le veut la tradition de leur émission « Tout le sport ». Des Mondiaux de ski alpin, au pétage de plombs du tennisman Alexander Bublik au tournoi de Montpellier - qui a bien aidé à faire retomber la pression du tirage, provoquant l’hilarité du groupe -, en passant par la victoire « impressionnante » de Marseille contre le PSG, mercredi soir, à en croire les propos de Corredor : les Ruthénois ont dû s’armer de patience. Jusqu’à 20 h 57. Heure à laquelle les premières boules ont été tirées.
Et les protégés de Didier Santini ont été directement mis dans le bain, puisque c’est l’OM qui a été tiré en premier. Un adversaire qui les faisait bien sûr tous rêver. « La magie de la Coupe de France, c’est aussi de jouer contre des grosses équipes, dans des stades dans lesquels on n’a encore jamais joué, comme le Vélodrome », relatait le deuxième buteur sang et or à Auxerre. Ses yeux se sont illuminés comme un gosse un matin de 25 décembre, à l’instant où Cissé a sorti la deuxième boule du bol, en espérant que Rodez soit dedans. Valerio tapotait des doigts sur la table, histoire d’occuper les quelques secondes de suspens… Mais non, c’était Annecy. « Au moins, on n’ira pas là-bas », se rassurait ironiquement le groupe. Alors, pour les satisfaire, il ne leur restait plus qu’une option : recevoir le quart. Et là aussi, cela s’est avéré raté. Mais ils l’avaient senti, quand le nom de Toulouse est apparu à l’écran : « C’est pour nous, c’est sûr. » Et oui, c’était le cas. « Je suis déçu qu’on n’accueille pas à Paul-Lignon, mais on aurait pu avoir bien pire », relativisait Depres. Un sentiment partagé par ses autres coéquipiers, et notamment Buadès : « Il y a quelques supporters qui avaient fait le déplacement à Auxerre, mais là on s’attend à ce que le parcage ruthénois soit encore plus rempli ». Un moindre mal, qui a fini de convaincre tout le monde : jouer au Stadium n’est pas un si mauvais tirage que cela.
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