Grippe en France : la vaccination des enfants de 2 à 17 ans recommandée par la Haute Autorité de santé

  • La Haute Autorité de Santé a communiqué, ce jeudi 9 février 2023, au sujet de la vaccination contre la grippe.
    La Haute Autorité de Santé a communiqué, ce jeudi 9 février 2023, au sujet de la vaccination contre la grippe. Centre Presse Aveyron - Archives
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Quentin Marais

Ce jeudi 9 février 2023, la Haute Autorité de santé a communiqué au sujet de la grippe en France. En particulier sur le thème de la vaccination. Explications.

La Haute Autorité de Santé a communiqué, ce jeudi 9 février 2023, au sujet de la grippe en France. Et particulièrement sur le thème de la vaccination. Elle a recommandé que cette dernière puisse être proposée chaque année aux enfants sans comorbidités et âgés de 2 à 17 ans révolus. Sans qu'elle soit, pour autant, rendue obligatoire. 

Suivre l'exemple des voisins

La HAS dit avoir été saisie par la Direction générale de la santé, en janvier 2022, "pour qu'elle évalue l'intérêt, en France, de l'extension de la vaccination antigrippale aux enfants et adolescents n'ayant pas de comorbidité". Toujours dans le cadre de sa communication, l'instance se penche sur le cas des voisins européens : "celle-ci est déjà recommandée chez les enfants de 6 mois à 17 ans dans plusieurs pays tels que le Royaume-Uni, l'Espagne ou encore l'Autrhiche".

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Une préférence pour un de ces cinq vaccins

Chaque année, la grippe saisonnière "touche deux à six millions de personnes en France, et est responsable en moyenne d'environ 9 000 décès. La HAS explique que "chacun des cinq vaccins qui dispose d'une autorisation de mise sur le marché chez l'enfant peut être utilisé". Mais elle ne s'arrête pas là.

En effet, elle "émet une recommandation préférentielle pour le vaccin par voie intranasale Fluenz Tetra. Ce mode d'administration plus simple (pulvérisation dans le nez) devrait en effet être mieux accepté par les enfants et leurs parents", ajoute la HAS. 

"De multiples bénéfices"

La HAS estime que les bénéfices seraient "multiples" en matière de santé publique. Individuel, dans un premier temps, "pour protéger contre les conséquences de la maladie". Et collectif, puisqu'elle indique que cette vaccination chez les enfants de 2 à 17 ans, qui constituent le réservoir de la grippe, permettrait de limiter la diffusion de la maladie au sein de la population et des personnes âgées".

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