Rignac. Le déjeuner du club de football contribue également à boucler le budget

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  • Les dirigeants sont prêts à enfiler  la tenue de cuisinier ou de serveur.
    Les dirigeants sont prêts à enfiler la tenue de cuisinier ou de serveur.
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CORRESPONDANT

Loin des "classicos" espagnols ou français, des "olympicos" français, des derbys aveyronnais ou cantonaux, les dirigeants du club de football rignacois vont jouer leur grand match à la salle des fêtes de l’espace André-Jarlan, dès 7 h 30, dimanche 12 février avec un déjeuner gastronomique. Le match commence la veille par une mise au vert pour préparer les pieds de veau. Pour le coach qui mène les débats, c’est une préparation autant physique que mentale car il faut montrer le lendemain matin qu’on contrôle les débats en maîtrisant les évolutions des "adversaires" pour les maintenir dans leur camp ou plutôt devant le comptoir. Grâce à une tactique mise en place depuis de nombreuses années et à un jeu collectif bien huilé, les dirigeants font voir au moment de l’apéritif qu’ils ont la mainmise sur la rencontre qui paraît pourtant déséquilibrée : une vingtaine d’organisateurs contre parfois près de 450 convives : "On ne s’affole pas car on est bien en place et on joue nos matchs les uns après les autres", expliquent les dirigeants en parodiant les célèbres réponses des footballeurs professionnels interviewés à la télévision. À la première accélération des organisateurs les visiteurs sont pris de vitesse : sitôt assis, sitôt servis avec les entrées. Mais à peine revenus dans la partie, ils sont à nouveau pris de vitesse par la deuxième accélération locale qui leur amène le plat de résistance. Les convives ne peuvent tenir devant les automatismes des organisateurs qui resserrent de plus en plus les lignes, conscients qu’à ce niveau de la compétition, le match se joue sur des détails et que la moindre erreur se paie cash ! Les derniers assauts avec l’arrivée des desserts sont fatals aux gastronomes. Repus, gavés, l’estomac plein, ils n’arrivent plus à se démarquer. En fin de partie, comme ils mènent au score, les dirigeants se regroupent dans leur camp… derrière le comptoir et laissent venir à eux des adversaires certes épuisés mais contents de ce bon moment car tous demandent la date… du match retour : "C’est bien les gars, il faut continuer comme ça, le travail paie !", lance le coach à l’adresse de ses troupes. Savoureux ces déjeuners, à consommer sans modération !

Au menu : saucisse à l’huile, pieds et têtes de veau, fromage, fouace, café : un menu à qui est servi trois fois par saison sportive.

Pour les responsables, ces manifestations contribuent à boucler le budget.

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