Rodez : l’Aveyron est encore descendu massivement dans la rue, ce samedi 11 février

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  • Les syndicats ont annoncé 22 500 manifestants, hier après-midi dans les rues de Rodez, la police 8 000.Photos Ph.H. et A.O.
    Les syndicats ont annoncé 22 500 manifestants, hier après-midi dans les rues de Rodez, la police 8 000.Photos Ph.H. et A.O. Centre Presse Aveyron - Philippe Henry et Alexia Ott
  • L’Aveyron est descendu massivement dans la rue, hier
    L’Aveyron est descendu massivement dans la rue, hier Centre Presse Aveyron - Philippe Henry et Alexia Ott
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    L’Aveyron est descendu massivement dans la rue, hier Centre Presse Aveyron - Philippe Henry et Alexia Ott
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    L’Aveyron est descendu massivement dans la rue, hier Centre Presse Aveyron - Philippe Henry et Alexia Ott
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    L’Aveyron est descendu massivement dans la rue, hier Centre Presse Aveyron - Philippe Henry et Alexia Ott
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Philippe Henry et Alexia Ott

Ce quatrième rendez-vous contre la réforme des retraites a réuni 22 500 manifestants selon l’intersyndicale et 8 000 d’après le comptage des forces de police. Pour sa part, David Gistau, secrétaire général de l’union départementale CGT, a salué une mobilisation "historique".

De l’avis de nombreuses personnes qui sont venues grossir le cortège, du mail de Bourran jusqu’à la place d’Armes, à Rodez, il y avait rarement eu autant de monde en Aveyron lors d’une manifestation à caractère social. Pour ce quatrième rendez-vous contre la réforme des retraites, l’intersyndicale, par la voix de David Gistau, le secrétaire général de l’union départementale de la CGT, annonçait fièrement le nombre de 22 500 manifestants.

Mobilisation historique

Sur la place d’Armes, au pied de la cathédrale de Rodez, la foule dense, réunie au milieu des drapeaux des organisations syndicales et des tracteurs de la Confédération paysanne, ne manquait pas de s’enthousiasmer lorsque David Gistau clamait qu’il s’agissait d’une mobilisation "historique".

Quelques minutes plus tard, alors que le cortège se dispersait, la police annonçait le chiffre de 8 000 manifestants. Une différence qui ne manquera pas d’interroger, tant l’écart est important. Lors de la première manifestation les syndicats avaient annoncé 12 500 manifestants, la police 11 000…

Au-delà des chiffres, cette mobilisation a réuni bien évidemment les syndicats mais également des personnes qui n’affichaient aucune étiquette. Mais tous étaient là pour dénoncer une réforme qu’ils ne veulent pas voir adoptée.

Durcir le mouvement

Pour Élisabeth, 51 ans, enseignante, "cette réforme fait payer les gens qui gagnent le moins, ça me hérisse les poils. Je trouve que le gouvernement est hypocrite. J’aimerais que la présentation des enjeux et des conséquences de cette réforme soient claires. C’est important qu’il y ait une manifestation le samedi. Je ne fais jamais grève parce que ça ne pénalise pas les bonnes personnes".

"On s'épuise au travail"

Ou encore Lili, 53 ans, technicienne bureau de méthode, qui expliquait : "J’ai commencé à travailler à 21 ans. Il y a de plus en plus de stress au travail et c’est toujours plus compétitif. 64 ans c’est trop ! On s’épuise au travail. En France, il n’y a pas de métier où les gens ne s’épuisent pas. C’est très important que la manifestation ait lieu le samedi parce que les gens ne peuvent pas se permettre de ne pas être payé."

Dans les prochains jours, l’intersyndicale promet d’annoncer de nouvelles journées de mobilisation. Et, désormais, si "le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, l’intersyndicale appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraités à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain".

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