Rodez : mobilisés une semaine pour ne pas lâcher l’écoute des jeunes
Plusieurs associations dont la Maison des Ados de Rodez ont mis sur pied à partir de ce lundi 13 février une semaine destinée à les rendre plus visibles encore auprès des jeunes, dont le mal-être est de plus en plus prégnant.
Covid, réchauffement climatique, guerre en Ukraine, inflation… des situations anxiogènes qui affectent aussi beaucoup les jeunes. Les associations telles que la Maison des Ados, l’Information jeunesse Aveyron, la Ligue de l’enseignement, les Promeneurs du Net, l’Afev, le Point accueil écoute, ou le contrat local de santé de Rodez agglomération peuvent mesurer au quotidien. "Ne serait-ce que ce mois de janvier, nous avons reçu une soixantaine de jeunes dans notre local", glisse Fabrice Pereira, qui pilote la Maison des ados.
De quoi motiver les représentants de ces associations à accentuer leur visibilité. Notamment auprès du public qu’ils ont ciblé : les lycéens de seconde. "C’est une période charnière pour eux. On constate que c’est souvent en première que cela peut lâcher. Alors on a décidé d’intervenir avant", explique Laure Borie, coordinatrice départementale Information Jeunesse Aveyron.
Pour cela, les associations seront d’une part mobilisées au sein des lycées du Ruthénois et du Villefranchois. Avec l’intervention de binômes et l’installation de stands d’informations. "L’idée étant aussi de faire parler les jeunes. Parce que lorsqu’on leur donne la parole, ils la prennent et ont beaucoup de choses à dire", explique-t-on.
Spectacle et informations
Ce projet collectif se déclinera également au travers d’un spectacle qui sera diffusé à deux reprises. À Rodez, le 13 février au Club, pour les lycéens et le 14 février, en soirée, au théâtre de Villefranche-de-Rouergue, pour toute la famille. Un spectacle de la compagnie du D Barré, qui évoque le suicide mais qui est aussi un voyage en résilience, et qui se termine par un échange avec le public.
"Au-delà de cette semaine, l’objectif est aussi que les structures susceptibles de pouvoir aider les jeunes soit bien identifiées", explique le collectif. De même, un travail sera mené auprès de professionnels de diverses structures en contact régulier avec ce public cible, afin de les orienter vers les associations qui ont les clés pour répondre au mal-être de la jeunesse.
En attendant, c’est donc une semaine d’information qui s’ouvre au regard des indicateurs préoccupants. Elle est baptisée "Des mots pour votre mauxral", fruit d’une réflexion menée par des lycéens de Louis-Querbes.
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