Villefranche-de-Rouergue. L’Entente fait chuter le leader invaincu Sévérac

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  • Florian Mercade fut souvent à la manœuvre.
    Florian Mercade fut souvent à la manœuvre.
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À l’issue d’un gros combat et d’un match d’hommes, l’entente réalise l’exploit de s’imposer. Un succès capital pour la qualification.

Avec la réception de Sévérac le leader invaincu, l’entente affrontait du lourd mais avait néanmoins le devoir de victoire pour faire un grand pas vers les phases finales. C’est chose faite avec un succès sur le score de 13 à 9 (mi-temps 3 à 9) à l’issue d’un match d’hommes, viril et sans concession de part et d’autre. Face à une équipe adepte du jeu de mouvement, les locaux ont pris les visiteurs dans l’axe avec du combat et fermé les extérieurs.

Pénalisés à outrance dans le premier quart d’heure, le buteur adverse convertissait 3 pénalités et à ce moment on ne donnait pas cher des chances de l’Avenir. Peu à peu les locaux vont desserrer l’étreinte et sous les charges successives du capitaine Quentin Plane ou de Thomas Liotard, les visiteurs vont se mettre plusieurs fois à la faute, malheureusement Lucas Boutonnet ne pouvait convertir qu’une seule pénalité. Malgré ce manque de réalisme, l’entente ne relâchait pas ses efforts et le match devenait tendu chaque équipe défendant son territoire bec et ongles. La mi-temps sera atteinte sur le score de 3 à 9 et tout restait possible, la victoire n’ayant pas encore choisi son camp.

Au cours de la seconde période, l’entente remettait le bleu de chauffe, acculait les visiteurs dans leur camp sans pouvoir conclure plusieurs occasions, seul Lucas Boutonnet ajoutait une pénalité. La tension était à son paroxysme, l’engagement féroce, la rencontre pouvant basculer à tout moment. Cela va arriver, sur un ballon bien négocié par l’entente, Tom Javelaud servi sur son aile va inscrire un magnifique essai de 40 mètres après un cadrage débordement d’école, Lucas Boutonnet ajoutant la transformation.

Pour la première fois du match, l’entente prenait l’avantage au score. Le dernier quart d’heure allait s’avérer irrespirable pour les organismes des supporters, Sévérac faisant feu de tout bois, jouant plusieurs pénalités ou pénal touches à la main pour forcer le verrou rouergat. Tel le roseau de la fable, la défense locale héroïque allait plier mais ne jamais rompre même réduite à 12 suite à 1 carton jaune et 1 carton blanc.

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