Marie-Christelle Biloa-Crouzet, une vie d’expatriée nourrie au "bien-être" entre l'Afrique et l'Aveyron

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  • Installée à Dakar, Marie-Christelle Biloa-Crouzet exerce le métier de coach  de vie et se plaît à retrouver la vallée du Lot, aux côtés de son mari  et de leurs deux enfants, dès que le temps le lui permet.. Installée à Dakar, Marie-Christelle Biloa-Crouzet exerce le métier de coach  de vie et se plaît à retrouver la vallée du Lot, aux côtés de son mari  et de leurs deux enfants, dès que le temps le lui permet..
    Installée à Dakar, Marie-Christelle Biloa-Crouzet exerce le métier de coach de vie et se plaît à retrouver la vallée du Lot, aux côtés de son mari et de leurs deux enfants, dès que le temps le lui permet.. Reproduction - L’Aveyronnais
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Centre Presse Aveyron

Après avoir longtemps vécu dans la vallée du Lot, où elle a rencontré son mari, la trentenaire excerce désormais le métier de coach de vie à Dakar.

Marie-Christelle Biloa-Crouzet le dit elle-même, avec le sourire : "Je suis une citoyenne du monde !" Et comment lui donner tort ? Née à Yaoundé au Cameroun, en 1992, celle qui est arrivée en Aveyron dans le hameau de Fombillou, sur la commune du Nayrac, à l’âge de 12 ans, mène depuis plusieurs années une vie d’expatriée. Congo, Gabon et aujourd’hui Sénégal, tout cela avec quelques retours dans l’Hexagone et la vallée du Lot d’où est originaire son mari. C’est d’ailleurs quelques mois après leur mariage que Marie-Christelle décide de prendre le large sans avoir fini ses études de technicienne de laboratoire.

"La meilleure décision de ma vie"

"On s’attendait à trouver du travail aux USA et finalement notre projet nous a conduits au Congo, ce fut la meilleure décision de ma vie, malgré toutes les peurs que j’avais à ce moment-là", sourit-elle aujourd’hui. En Afrique, "c’est la redécouverte de [s]es racines".

Après la naissance d’un premier enfant, le couple décide alors de revenir dans l’Hexagone au bout de quelques années. "J’avais besoin de terminer ce que j’avais commencé, obtenir enfin mon diplôme dans le biomédical". C’est d’ailleurs après l’obtention de ce dernier et plusieurs expériences en laboratoire que Marie-Christelle décide de repartir à l’aventure. Et de donner un nouveau tournant à sa vie.

Après un deuxième enfant, "j’avais l’impression d’être à la croisée des chemins, je ne comprenais pas pourquoi je n’arrivais pas à être heureuse et satisfaite intérieurement, J’ai donc choisi de me soigner toute seule". Ce sera via la fac de psychologie. "J’ai toujours été passionnée par les sciences humaines. C’est en parcourant les débouchés de la licence que j’ai découvert le métier de coach de vie… Je me revois me demander est-ce que quelqu’un a inventé le manuel de la vie et pourrait-il me le donner ?", sourit-elle.

Coach de vie : importée des États-Unis, cette profession est destinée à conseiller et accompagner des personnes pour les aider à dépasser leurs problèmes de tous types. Marie-Christelle obtient sa certification professionnelle, durant le confinement.

Un métier passion

"J’ai découvert que nous avons en nous beaucoup de réponses à nos problèmes : la force et la lumière intérieure en chaque être humain peuvent faire la différence lorsqu’on se sent perdu. Prendre conscience de comment nous fonctionnons pour arriver à avoir confiance en nous, à retrouver la motivation pour suivre les projets qui nous tiennent à cœur, en visualisant notre futur sereinement, sont des choses que nous pouvons tous accomplir. Nous oublions juste parfois par où commencer ou à demander de l’aide !", résume-t-elle.

Sa voie est toute trouvée. À Dakar (Sénégal) où elle s’est installée, elle crée son entreprise : Audeat Coaching. En latin, cela signifie "oser".

Vient le temps de la pratique. En visio surtout. "En Afrique, la profession de coach n’est pas répandue. Ici, il y a une véritable culture du secret, explique-t-elle. J’ai grandi dans cette culture également avant que mon métier me fasse énormément de bien.

Aujourd’hui, je coache des personnes de tous horizons et cela permet de progresser humainement, car chaque personne est riche par son histoire et sa différence. Toujours en gardant mes principes qui sont l’écoute, la bienveillance et la patience. Notre monde en manque cruellement".

La tête, le cœur et le corps

À Dakar, elle dit également avoir apprivoisé sa vie d’expatriée aux côtés de son mari et de ses deux enfants. "On a parfois peur de l’étranger car on ne connaît pas. Mais il n’y a pas de différences, car lorsque nous comprenons et acceptons que l’autre soit le reflet de nos propres craintes, notre esprit lâche prise sur le besoin de tout contrôler ou de tout avoir. Nous n’avons pas le pouvoir de changer les autres, mais nous avons un contrôle absolu sur ce que nous pensons, ressentons et sur notre façon d’agir".

Et comme la coach Marie-Christelle le dit sur son site internet : "La tête, le cœur et le corps forment un tout dans ce chemin vers la réalisation de soi : s’aimer, c’est s’accepter".

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