Occitanie : l'agence régionale de santé lance une consultation citoyenne

  • L'agence régionale de santé vient prendre le pouls des six millions d'habitants de l'Occitanie.
    L'agence régionale de santé vient prendre le pouls des six millions d'habitants de l'Occitanie. Centre Presse - José A. Torres
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L'agence régionale de santé Occitanie donne la parole aux six millions d'habitants de la région via une plateforme sur internet jusqu'au 31 mars.

Serait-ce une tentative pour désamorcer la gronde des médecins ? Ce lundi 13 février, veille de la grève annoncée des médecins libéraux, l’agence régionale de santé (ARS) Occitanie avec le conseil national de la refondation, lance une consultation citoyenne sur une plateforme numérique à l’attention des six millions d’habitants de la région. "La population vieillit, nous souhaitons partir des besoins, par département, pour développer l’offre car plus d’un million d’habitants sont attendus en Occitanie dans les dix ans à venir", dit en préambule Didier Jaffre, directeur général de l’ARS.
"Une démocratie sanitaire" selon les termes du professeur Laurent Schmitt, psychiatre au centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse et président de la conférence régionale de la santé et de l’autonomie d’Occitanie (CRSA). "La consultation vite à aboutir à un programme régional de santé. Cette consultation est novatrice car elle s’adresse directement au peuple." 

Concrètement, la plateforme est en ligne sur le site internet jeparticipe.occitanie.ars.sante.fr jusqu’au 31 mars. Il est proposé de remplir un questionnaire, d’une quinzaine de questions répartie en trois thèmes. On peut y lire : comment va la santé en Occitanie ? Près de chez vous ? Et des questions plus intimes sur votre état de santé, physique et psychologique, ainsi que celles de vos proches. De cette consultation émergeront des ateliers de consultation de vingt à quarante personnes, dans chaque département et dans chaque région, pour aborder des thèmes plus ciblés. À titre d’exemple, il est prévu un atelier de prévention des jeunes avec la Maison des ados dans le Lot. Tout cela semble déjà ficelé. Un appel au volontariat est lancé pour prendre en charge les ateliers. La synthèse de toutes ces contributions citoyennes sera restituée sur cette même plateforme. Quant au financement pour appliquer les propositions qui auront émergé, le flou demeure : "Ce sera une partie du budget de fonctionnement."
 

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