Réforme des retraites : le 16 février, une mobilisation en bémol en attendant le 7 mars ?

  • Mêmsi les grévistes devraient être moins nombreux, les manifestations devraient rester conséquentes.
    Mêmsi les grévistes devraient être moins nombreux, les manifestations devraient rester conséquentes. Archives Centre Presse
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La 5e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, ce jeudi 16 février, devrait engendrer moins de perturbations qu'au moins les deux précédentes. Mais est-ce une répétition générale avant celle du 7 mars.

Nouvelle journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites, ce jeudi 16 février. A quelles perturbations s'attendre ? On fait le point.

Transports

La CGT ayant lancé un appel à la grève pour le 16 février dans ses fédérations "des ports et docks, des cheminots, des industries chimiques, du verre et céramique et des Mines Energie", la circulation des trains devrait à nouveau être fortement perturbée, d'autant que les autres syndicats de la SNCF, Unsa Ferroviaire, Solidaires Sud Rail et la CFDT, appellent également à la mobilisation ce 16 janvier. Toutefois, pour le  secrétaire fédéral de SUD-rail Fabien Dumas, cette nouvelle journée de grève sera "moins suivie par les cheminots". Il estime que ces journées de grève à répétition "ne fait jamais plier un gouvernement. Ce que font en revanche des blocages reconductibles comme ceux de 1995 ou du 7 mars prochain", assure-t-il au Figaro

La SNCF devrait communiquer dès ce mardi 14 février en fin d'après-midi ou le lendemain les trains qui seront supprimés le 16 février. 

Des perturbations dans les transports urbains (métro, bus, RER) sont déjà prévues dans plusieurs villes françaises.

Ailleurs

Le secteur de l'énergie devrait lui aussi être perturbé, avec l'appel à une grève de 24 heures de la CGT. Il en va de même dans l'industrie, comme dans la fonction publique.

Dans l'éducation, les grèves seront logiquement moins suivies, du fait des vacances de février. Seules les établissements scolaires et universitaires d'ïle-de-France, de Corse et d'Occitanie, qui ne sont pas encore en vacances, devraient être touchés. Mais les syndicats étudiants appellent à la mobilisation pour ce 16 février, à l'image de l'Unef.

Enfin, une grève surprise n'est pas à exclure dans les aéroports, à l'image de celle déclenchée le 11 février.

En attendant le 7 mars ? 

Le 16 février pourrait servir de répétition générale ou de dernier coup de semonce des syndicats avant la mobilisation du 7 mars, où ils souhaitent durcir le mouvement contre la réforme des retraites. Par une grève cette fois reconductible, comme la CGT qui souhaite mettre "la France à l'arrêt dans tous les secteurs". Force ouvrière y serait plutôt favorable, la CFDT s'interrogeant encore. Cette grève reconductible est en tout cas pratiquement décidée dans les transports ferroviaires. Cette mobilisation du 7 mars pourrait également prendre d'autres formes (blocages, actions diverses...).

Les patrons des syndicats à Albi ce jeudi

Philippe Martinez (CGT), Laurent Berger (CFDT) ou encore Frédéric Souillot (FO) défileront ensemble à Albi, ce jeudi 16 février, pour souligner la forte mobilisation dans les villes moyennes (ils étaient 20.000 dans le chef-lieu du Tarn le semadi 11, et 15.000 à Rodez).

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Les commentaires (1)
RienCompris Il y a 1 année Le 14/02/2023 à 09:29

C'est bizarre, 72 % des français sont contre la réforme des retraites mais 68 % estiment qu'elle est nécessaire. 70 % des français sont contre l'impôt sur le revenu mais 75 % estiment qu'il est nécessaire. Allez comprendre....