Aveyron : à Decazeville , l’ASPIBD rend hommage à Michel Herranz

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  • Lors des discours au cœur du musée que Michel Herranz aimait tant.
    Lors des discours au cœur du musée que Michel Herranz aimait tant. Centre Presse Aveyron
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L’association de sauvegarde du patrimoine minier et industriel a rendu un vibrant hommage à Michel Herranz, son coprésident disparu.

Le décès accidentel de Michel Herranz, à l’âge de 76 ans, a jeté la consternation sur Decazeville et bien plus loin, tant cet homme était connu et apprécié pour son implication dans le monde associatif, sa générosité et son humanité envers autrui.

Avant d’être inhumé au cimetière de Miramont, ses amis de l’ASPIBD (Association de sauvegarde du patrimoine industriel du Bassin de Decazeville-Aubin) ont tenu à saluer sa mémoire et rappeler son existence, au sein du musée qu’il aimait tant et qu’il a étoffé après avoir recueilli de nombreux matériels et véhicules. On lui doit, entre autres, la conservation du chevalement du puits de mine de Lacaze, le seul du territoire.

Suite à une introduction de Jean-Pierre Vaur, coprésident de l’ASPIBD, et à un discours d’Émile Méjane, conseiller à la mairie de Decazeville, les amis de Michel Herranz se sont exprimés. René Tomczak a retracé son parcours professionnel, notamment chez Debard, UCMD, MTI, Besset-Nogaret, partant à la retraite en 2003 : "Une fois retraité, avec ton épouse, tu as sillonné les centres miniers de France afin de t’inspirer de ce qui se faisait ailleurs en matière de sauvegarde. 20 ans durant, tu vas transformer notre bâtiment de la zone du Centre en véritable musée. Par deux fois, le conseil départemental nous gratifia du 1er prix de Sauvegarde du patrimoine. Tu as reçu la médaille de la ville en 2012, une distinction amplement méritée".

Altruiste, passionné et fédérateur

André Marty a salué le copain d’enfance, au Soulacre, toujours prêt à organiser des rencontres entre jeunes, des cabanous, des camps de vacances… Gérard Pertus, qui a travaillé avec Michel Herranz dans la confection des livres, mesure l’investissement d’un homme qui souhaitait ardemment promouvoir la mémoire ouvrière et populaire du Bassin decazevillois ainsi que sa diversité.

Enfin, Jean-Paul Desprat a été impressionné par ce bénévole animé par une passion, une droiture et un altruisme exceptionnels : "Il était aussi à l’aise dans les salons des descendants du duc Decazes qu’avec les écoliers… Son œil malicieux, son humour toujours vif, ses connaissances sur le monde minier et ses notations subtiles vont nous manquer. Véritable fédérateur de personnes d’horizons divers, Michel a su reconstituer et fixer l’histoire du Bassin. À ses fidèles amis de reprendre la lampe de fond qui ne doit pas s’éteindre".

De sincères condoléances ont été adressées à sa famille et ses proches.

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D.L.
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