Corps démembré et calciné en Aveyron : ce que l'on sait de Georges Meichler, dit "Diego", le sexagénaire tué

  • La victime impliquée dans la vie associative locale vivait à Brasc.
    La victime impliquée dans la vie associative locale vivait à Brasc. Centre Presse Aveyron - José A. Torres
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Mathieu Roualdès

Les gendarmes de l'Aveyron ont fait une macabre découverte dans le Sud-Aveyron le 10 février. Celle du corps, en partie démembré, d'un homme âgé de 60 ans, habitant Brasc. 

Il se faisait appeler "Diego". Et était connu de tous par ce surnom, peut-être en raison de son amour pour la musique. Georges Meichler, 60 ans, s’était installé à Brasc il y a quatre ans. Ce père de famille, divorcé, y rénovait une maison en pierres particulièrement "paumée", comme le soulignent ses voisins.

Un père de famille, divorcé

Et effectivement, celle-ci, dans les bois en bordure de la RD 194, n’est accessible que via un petit chemin… "Il se garait en haut de la route et faisait 300 ou 400 mètres à pied pour la rejoindre", témoigne encore le voisinage. "Il n’y a ni eau, ni électricité. Mais ce n’était pas un marginal", souligne encore le maire de la commune, Jean-Charles Alibert, particulièrement choqué par la nouvelle du drame. Et de ses détails sordides.

Joueur de pétanque

Dans la commune, Georges Meichler, qui avait également des attaches du côté d’Albi, était notamment connu pour s’occuper de ruches et produire du miel. Il le vendait sur plusieurs marchés, assurent plusieurs témoins sans qu’on ne puisse affirmer quelle était sa profession. Celui qu’on surnommait "Diego" était également connu pour être un joueur de pétanque, licencié dans les villages voisins de Coupiac et de Trébas (Tarn).

"Il était impliqué dans le village et ne posait pas de problème"

"Il était impliqué dans le village et ne posait de problème à personne. Personne ne le connaissait défavorablement, même si c’était quelqu’un de discret", assure encore le maire de Brasc. Hier, plusieurs voisins ont confirmé ses dires. Ils croisaient rarement Georges Meichler mais "à chaque fois, c’était bonjour, bonsoir. On n’entendait vraiment pas parler de lui".

Personne, mercredi, n’était en revanche capable de dire quels liens il entretenait avec les personnes mises en cause dans son meurtre. Et surtout comment se connaissaient-ils, ces derniers habitant la commune de Camarès, située à 38 kilomètres de là ? "Ce sont des personnes qui avaient l’habitude de se voir à Albi…", nous a-t-on simplement confiés. Sans que l’on en sache davantage.

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