Papier certifié, le syndicat national de l’édition rend sa copie 

  • Papier certifié, le syndicat national de l’édition rend sa copie 
    Papier certifié, le syndicat national de l’édition rend sa copie 
Publié le
BPI France

Parue en janvier dernier, l’"enquête sur la consommation de papier des éditeurs pour la fabrication de livre" du SNE (syndicat national de l’édition) montre une tendance de fond : l’achat de papier certifié.  

Pour rester à la page, les éditeurs de livres tournent le dos au papier non labellisé. C’est la principale conclusion tirée par l’étude du SNE. Cette dernière porte sur les achats de plus de trois cents marques éditoriales, qui représentent 74,4 % des exemplaires publiés en France en 2021. Si en 2013, les achats de la filière en papier certifié étaient déjà de 86 %, ce taux aurait grimpé à 97 % en 2021. Une augmentation qui, d’après le syndicat des éditeurs, atteste de la volonté des maisons d’édition d’augmenter la qualité du papier utilisé.

Des achats de papier stable depuis 9 ans 

L'étude révèle que les achats de papier des éditeurs s’élevaient à 216 362 tonnes en 2021. Un chiffre stable depuis neuf ans souligne la SNE. D’un autre côté, le papier recyclé représente 1 % des achats des entreprises de l’édition (2 % en 2016). Le syndicat national de l’édition précise : " La faiblesse de la consommation de papier recyclé tient à la diminution de l’offre et à la non-adéquation de celle-ci face aux besoins des éditeurs ". 

Rappelons que la certification garantit l'origine du papier, issu d’une forêt durablement gérée. Aujourd’hui, deux organismes peuvent apporter ce type de label : le FSC (Forest Stewardship Council) ou la PEFC (Pan European Forest Certification). Chez les moyennes et grandes entreprises du secteur, le papier certifié atteint plus de 97 % des volumes d’achat, un taux qui tombe à 73 % pour les structures de plus petite taille. Pour autant, l’étude montre de grandes disparités dans les pratiques d’achat de la filière. " Le volume de papier certifié acheté est plus élevé lorsqu’il est acquis directement par l’éditeur (99 %), plutôt que via un imprimeur (88 %) ", spécifie le syndicat. Celui-ci recommande à la filière d’exiger plus de garanties sur cet aspect notamment dans un contexte de tensions sur le marché qui : " auront certainement des répercussions sur les volumes totaux de papiers achetés dans les années à venir ". Une dépendance aux variations du marché qui préoccupe d’autant plus le secteur, que ce dernier ne pèse pas lourd dans la consommation française de papier. En 2021, les éditeurs représentaient moins de 8 % des achats de papier graphique en France (source ADEME). 

Cet article a été publié initialement sur Big Média Papier certifié, le syndicat national de l’édition rend sa copie 
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?