Rodez : des subventions de l'agglomération en hausse pour la santé et le social

Un jour après les clubs sportifs et associations culturelles ruthénois, les acteurs du social et de la santé se sont réunis mardi 14 février au sein de l'agglomération afin de signer leur convention leur permettant d'obtenir leur subvention pour 2023. Pour le président de Rodez agglomération, Christian Teyssèdre, "le but est de renforcer la solidarité au niveau de l'agglomération via des acteurs sociaux de qualité qui se sont inscrits dans la durée". 

Un travail associatif "indispensable"

Pour le maire ruthénois, "le travail des associations est indispensable car il permet de faire du cousu main en connaissant chaque personne que ce soit au niveau de l'insertion professionnelle ou du social. Ils sont des intermédiaires du tissu social qui est très actif". Cette année, 84 000 euros de subventions sont répartis aux douze bénéficiaires : neufs pour le volet social et trois pour la santé. Sur une enveloppe budget de "100 000 euros, le total des subventions pour le social s'élève à 79 000 euros". Cette enveloppe se divise entre l'AFEV (4 000 euros), l'ASAC (8 000 euros), le CCAS de Rodez (24 0000 euros), le CRAISAF (3 000 euros), la MJC d'Onet-le-Château (2000 euros), la Pantarelle (10 000 euros), Progress (14 000 euros), l'UFOLEP (5 000 euros)  et la Mairie d'Onet-le-Château (9 000 euros).

Côté santé, ce sont 5 000 euros qui sont divisés entre le Tennis Padel (1 000 euros), la CAMI (2 000 euros) et le Planning familial (2 000 euros). Trésorier du Rodez Tennis Padel, Antoine Kessler  accueille ces subventions "très positivement". Recevant pour la première fois des subventions, cette association qui a reçu la labélisation  "sport et santé" de la part de la FFT en 2022, a  débuté ses premières séances en septembre dernier. Elle  s'adresse aux personnes atteintes "de cancer, d'obésité ou encore de maladies cardiovasculaires". Ces dernières peuvent pratiquer des sports de raquette "qui ne sont pas remboursés par la sécurité sociale mais qu'on ne fait pas payer aux participants" précise Antoine Kessler. 

Pour le directeur du Craisaf, Gérard Bruel, "toujours à la recherche de subventions" cette nouvelle aide financière "est bénéfique. C'est toujours un appoint et quelque chose à apprécier car ça nous permet de faire face à nos budgets (matières premières, informatique) et proposer des formations de plus en plus modernes".