Football : Comtal, un promu "peut-être un peu en avance"

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  • Marc Guitard, ancien président de Sébazac, partage la tête de l’entente Comtal avec Francis Guibert, ancien président de Lioujas. Archives A.F. Marc Guitard, ancien président de Sébazac, partage la tête de l’entente Comtal avec Francis Guibert, ancien président de Lioujas. Archives A.F.
    Marc Guitard, ancien président de Sébazac, partage la tête de l’entente Comtal avec Francis Guibert, ancien président de Lioujas. Archives A.F. Centre Presse Aveyron - Aurélie Fontana
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Margot Pougenq et Quentin Di Pinto

Samedi 18 février (18 heures), l’équipe fanion masculine (2e de R2) du coprésident Marc Guitard reçoit le leader montalbanais, avec l’occasion de reprendre la tête de la poule. Une opportunité à saisir pour les Caussenards qui sont montés d’échelon en juin dernier.

Avant le début de la saison, l’objectif de Guillaume Laneau, l’entraîneur de l’équipe masculine, était de "s’habituer le plus vite possible au R2 en prenant du plaisir". Il semblerait que Comtal ait plus que bien pris ses marques.

Avec Guillaume, on s’est dit : "Si on finit dans le top 5 pour la première année après la montée, ce serait bien." Après, on est peut-être un peu en avance mais il reste encore dix matches. On a très bien commencé le championnat, en faisant le nul contre Rodez III et en battant deux équipes descendues de R1. Avant d’avoir un passage à vide pendant trois matches (octobre-novembre). Les joueurs se sont aperçus que pour jouer en R2, même en s’entraînant bien, il faut avoir une hygiène de vie : quand tu joues le samedi soir, ne pas faire la bringue le vendredi soir par exemple. À cette période-là, ils ont un peu lâché, on a eu quelques blessés, mais tout est revenu dans l’ordre ! Montauban, c’est l’ogre de la poule, on verra vraiment où on en est samedi.

Jouer au ballon sur le causse réussit aussi à l’équipe féminine, promue en R2 et actuelle deuxième de sa poule.

Les filles font un bon début de saison. Mais le problème, c’est que beaucoup d’entre elles travaillent dans le milieu paramédical. C’est souvent compliqué d’avoir une équipe compétitive tous les week-ends. Lors de la dernière journée, dans le Gers (à Sainte-Christie), elles ne sont parties qu’à onze mais elles ont réussi à faire match nul (2-2).

Y a-t-il eu des changements par rapport à la saison dernière ? Ou justement la recette qui a fait la force du club a été conservée ?

On garde notre philosophie. Guillaume a fait venir quelques joueurs mais on reste sur la même dynamique. On arrive à avoir des entraînements avec quarante-cinq personnes ! C’est joli. Et l’équipe I n’est pas la seule à être compétitive, ça va jusqu’à la III. Elle est montée en D3 à la fin de la saison dernière, et si je ne doutais pas qu’elle se maintiendrait, je suis quand même surpris : elle est deuxième et n’a perdu rien qu’un match pour l’instant.

Les filles sont à dix points de Blagnac, leader invaincu, mais les garçons pourraient (re) passer premiers s’ils battent Montauban samedi après-midi. Est-ce un objectif ?

Il y a trois semaines, on a été premier, après on s’est retrouvé troisième, et là on est deuxième. Et même si on les bat, on sera peut-être en tête samedi soir mais il restera neuf matches derrière ! En sachant que les deux derniers seront le déplacement à Montauban et la réception de Rodez III. Qui sont les deux prétendants à la montée.

Y a-t-il une appréhension de ce match dans le vestiaire ?

Pas du tout ! On sait que ce sera peut-être un peu tendu par rapport au report du match (fin janvier, à cause de la neige). Mais on prend les matches comme ils viennent.

Avoir ses deux équipes fanions qui jouent le podium, voire la première place, n’est pas donné à tous les clubs. Mais est-ce que le scénario de la saison a changé vos ambitions ? Notamment, pour envisager la montée ?

Notre objectif était, dès le début, de maintenir les deux équipes au niveau. Pour les filles, la montée est compromise parce que Blagnac est intouchable, on n’est pas au même niveau. Après, les garçons, si on y arrive, on la prendra. Mais si on n’y arrive pas, ce ne sera pas la fin du monde. Si on finit ne serait-ce que troisième, on aura fait une très belle saison pour un promu. En plus, il ne nous reste que quatre déplacements à faire, et on reçoit tous les autres matches. Alors si à deux journées de la fin on est dans la course à la montée, on y réfléchira.

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