Decazeville. Vives inquiétudes à l’hôpital

L’appel du syndicat CGT du centre hospitalier de Decazeville a été largement entendu, avec environ 1 200 personnes dont plusieurs élus, un rassemblement voulu massivement par le personnel afin de montrer à la population leur inquiétude.

La syndicaliste Stéphanie Ruiz a expliqué la situation : "La problématique est nationale, mais, ici, on ne veut plus subir. Il est évident que la sécurité de la population exige le maintien d’un maillage territorial fort ; qui plus est dans les territoires ruraux comme le nôtre."

Malgré les propos rassurants du préfet et des directeurs des agences de santé régionale et de l’Aveyron, les agents hospitaliers sont "inquiets car les services sont en danger. Les délais de prévention et de diagnostic s’allongent, nous n’avons de cesse de demander des moyens. La réouverture du bloc opératoire est vraiment urgente. L’arrêt de la coopération de l’hôpital de Figeac concernant le laboratoire nous fait craindre le pire, ce n’est pas faute de ne pas avoir alerté, et le recrutement d’un biologiste s’impose".

La blanchisserie serait également menacée, alors que les personnels demandent "depuis longtemps un investissement adéquat". Enfin, "le service des urgences ne doit pas fermer car l’entreprise Snam va être classée site Séveso 2, qui nécessite à proximité la présence obligatoire d’un service d’urgence. Tout cela agit sur le moral du personnel".