Aveyron : la protection civile s’entraîne à la recherche de corps à Gabriac

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  • Les équipes cynophiles de la protection civile à l’entraînement, hier dans l’Aveyron
    Les équipes cynophiles de la protection civile à l’entraînement, hier dans l’Aveyron .
  • À Gabriac, la protection civile s’entraîne à la recherche de corps…
    À Gabriac, la protection civile s’entraîne à la recherche de corps…
Publié le
Mathieu Roualdés

Les équipes cynophiles de la protection civile étaient dans le petit village, à côté de Bozouls, tout ce dimanche pour des exercices pratiques.

Ils ne sont pas sur le "terrain d’opération" en Turquie et en Syrie. Ils auraient préféré y être. Mais en attendant, la protection civile s’entraîne. Ce dimanche matin, sous le brouillard de Gabriac, une vingtaine de bénévoles du secours s’étaient donné rendez-vous dans une maison abandonnée du village pour un exercice cynophile de recherche de corps. Le référent national de l’association, Jean-Claude Juste, était même du déplacement. Tout au long de la journée, ce dernier a dirigé les opérations et surveillé le comportement d’une dizaine de chiens – des malinois pour la plupart – et de leurs maîtres. La majorité des duos sont encore en formation. Certains "feront l’affaire", d’autres non. C’est Jean-Claude Juste qui a le dernier mot.

"S’il arrive quelque chose, on se doit d’être prêt"

Toujours est-il que les équipes cynophiles ne doivent pas se relâcher. Car si la protection civile n’intervient que très rarement en premier lieu avec ses chiens chercheurs – la gendarmerie ainsi que les sapeurs-pompiers sont appelés en premier –, elle se prépare. "Un cœur de bénévole, mais une tenue de professionnel. Les gens se fichent de l’uniforme. S’il arrive quelque chose, que nous sommes sur place, on doit être en mesure d’intervenir le plus rapidement et le plus efficacement possible", résume Alain Rullan-Vidal, responsable de la formation pour la protection civile en Aveyron. Et heureux propriétaire d’un jeune malinois "que j’aime entraîner dès que possible", sourit-il. Dans le département, la protection civile n’a que très rarement été appelée à secourir des personnes disparues, premier travail des équipes cynophiles. "Mais on peut venir en complément de la gendarmerie parfois. On a plusieurs maîtres-chiens brevetés dans la région", souligne le secouriste. Avant un nouvel exercice pratique. Il y en a eu de nombreux divers et variés hier à Gabriac.

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