Villefranche-de-Rouergue. Un 22e ouvrage occitan pour Serge Gayral
Serge Gayral publie son 22e ouvrage. Un livre un peu particulier dans sa grande bibliographie.
Serge Gayral ne s’ennuie jamais. L’ancien professeur d’espagnol et d’occitan vient de publier son 22e ouvrage en occitan. Ce dernier, "La lenga mirgalhada de Ferran Delèris, un florilègi d’imatges" est un peu différent de sa grande collection se concentre sur les outils de language utilisés par Ferdinand Déléris dans ses écrits également en occitan.
Comme un commentaire de texte bien connu des étudiants, Serge Gayral s’attache à relever toutes les images, comparaisons et métaphores de Ferdinand Déléris dans les "Memories Camins, pensaments e dolors d’un enfan de Bors", "Los Crocants de Roergue", "Peire et Maria" et "L’Aucon".
"Entre deux écrits, j’aime retourner à la lecture et j’ai relu un des livres de Ferdinand Déléris. J’ai redécouvert son style bien particulier, avec beaucoup de caractéristiques et d’image, plein de comparaisons de métaphores. Sans vouloir en faire un inventaire exhaustif – gageure prétentieuse et inutile –, j’ai entrepris de les répertorier dans les trois romans et dans l’ouvrage autobiographique. Une lecture pour le plaisir mais aussi pour apprendre et améliorer ses connaissances en occitan."
Plus de 500 comparaisons sur quatre ouvrages
En tout, plus de 500 comparaisons sont étudiées par le passionné de la langue occitane. Un travail de fourmil et un outil de travail pour les linguistes occitans.
"C’est très intéressant de constater que Ferdinand Déléris utilise énormément de comparaisons avec les animaux et la nature. Mais ce n’est pas surprenant. L’auteur vient du monde rural, de Bor-et-Bar, c’est un milieu qu’il connaît bien", explique Serge Gayral.
Dans ce travail de langage sont également relevés des comparaisons avec la météo et les éléments, la sexualité ou encore la religion et la nourriture.
À l’instar de plusieurs de ses ouvrages, ce dernier n’est pas traduit en français : "Ce n’était pas possible de traduire ces éléments de langage. Il faut savoir faire vivre la langue occitane telle quelle est sinon, elle n’a plus de raison d’exister."
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