Rodez : cette société reçoit un coup de pouce financier pour accélérer le recyclage des métaux

RMA12, société de récupération et d’achat de métaux, de véhicules hors d’usage et de ferraille en Aveyron, à des particuliers et des professionnels, a vu le jour en septembre 2019. L’entreprise traite les métaux, les vend à un négociant, qui les vend à son tour à une ferronnerie pour fabriquer des pièces en vue de les remettre sur le marché.

L’objectif : inciter les gens à recycler

L’activité principale de RMA12 est le tri des métaux afin de les revaloriser. L’objectif est de " faire comprendre à beaucoup de personnes que les métaux se rachètent, au lieu de les jeter au bord de la route" explique Estelle Latger, secrétaire de l’entreprise. Il y a donc une réelle volonté d’inciter les gens à recycler. Gaël Alquier précise : "L’avenir par rapport au recyclage ne sera pas mauvais, l’économie dans ce secteur se renouvelle. Il y a un besoin de métaux pour tout : les téléphones portables, les voitures électriques, les constructions immobilières…"

Le cuivre, un métal d’avenir

"On bosse beaucoup avec des métaux non ferreux : cuivre, letton, batterie, plomb, zinc, aluminium, inox…" Le traitement du cuivre reste la première activité de l’entreprise, notamment avec les câbles électriques. Grâce à un broyeur, acquis en décembre 2022, le cuivre et le plastique qui composent les câbles peuvent être isolés. Le cuivre est revendu et réutilisé, notamment pour la fabrication de moteurs électriques, un enjeu environnement actuel fondamental. Quant au plastique, "le but est d’arriver à en faire quelque chose et de trouver, d’une façon ou d’une autre, une manière pour le recycler ".

Ainsi, cette machine, indispensable à l’entreprise, permet de " réaliser un travail à part que l’on ne peut pas faire manuellement".

"Un coup de pouce pour l’entreprise"

RMA12 a fait une demande de financement à la Chambre des commerces en leur adressant un dossier. " On est content d’avoir une aide" confie Estelle Latger. RMA12 bénéficie en effet de la région Occitanie de 48 000 euros, qui lui permettra de soulager son prêt pour l’achat du broyeur et d’investir dans un complément à cette machine afin de pouvoir accélérer le traitement.

Car une contrepartie est toutefois demandée à l’entreprise : accroître son activité pour pouvoir embaucher davantage. "C’est un coup de pouce pour le développement de l’entreprise " résume Gaël Alquier, qui a prévu de recruter prochainement de nouveaux salariés.