Le Ruthénois Brice Vigouroux n’a rien oublié de sa jeunesse aveyronnaise

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  • Brice Vigouroux est installé dans son cabinet toulousain,  avec trois autres associés  et deux collaboratrices.
    Brice Vigouroux est installé dans son cabinet toulousain, avec trois autres associés et deux collaboratrices. L'Aveyronnais - Emmanuel Pons
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A Toulouse, Emmanuel Pons

Rien ne prédisposait Brice Vigouroux à devenir podologue. Il aura suffi d’une rencontre et de beaucoup de travail pour que le Primaubois, aujourd’hui installé au cœur de Toulouse, développe son activité.

"Quand j’étais jeune, je voulais travailler dans les eaux et forêts", se souvient le Primaubois Brice Vigouroux. Il faut dire que l’adolescent qu’il était a passé les meilleures années de sa jeunesse autour du prieuré de Comberoumal, sur la commune de Saint-Beauzely. "Mon père Antoine était un copain d’enfance de Christine Bastide. Avec son mari Pierre, ils avaient acheté le prieuré. C’était un gros chantier et mon père venait souvent donner un coup de main, le week-end. Et nous, les enfants, on était lâchés dans la nature", raconte-t-il avec les yeux qui brillent.

Mais Brice Vigouroux choisira finalement une autre voie.

Né en 1969 à Rodez, il grandit à La Primaube où il est scolarisé à l’école Saint-Jean avant de rejoindre, à Rodez, le collège Saint-Jo puis le lycée Sainte-Marie. Là, après avoir redoublé sa seconde, il est orienté vers le lycée François-Marty, à Monteils, entre Villefranche-de-Rouergue et Najac, où il dort tous les soirs, comme les autres internes, au village de vacances. "J’en garde de bons souvenirs", avoue-t-il.

Un aligot géant pour les pompiers

Avec Valérie, sa petite amie de l’époque, il découvre le milieu paramédical et, le bac en poche, le jeune Aveyronnais part, en 1990, en prépa à Montpellier. Il envisage alors de faire une école de kiné à Paris, "mais elle était privée et très coûteuse". Ce sera donc l’école de pédicurie et de podologie de Purpan, à Toulouse, où il entre en septembre 1992 et dont il sortira diplômé en juin 1995. Mais dès le mois d’août, il est appelé sous les drapeaux. "J’ai eu la chance de faire mon service chez les pompiers de Paris. Et quand je suis parti, après dix mois, je leur ai fait un aligot, pour soixante personnes", sourit-il.

Brice Vigouroux .
Brice Vigouroux . L'Aveyronnais - Emmanuel Pons

De retour en région toulousaine, Brice Vigouroux commence sa carrière, en tant que collaborateur, dans un cabinet de podologie de Ramonville. Cabinet dans lequel il travaille durant quatre ans avant de le racheter, de développer la clientèle, et de le revendre, huit ans plus tard pour s’installer dans un centre médical, dans la même ville. Dès 2011, en parallèle à son activité à Ramonville, l’Aveyronnais intègre un cabinet toulousain – quatre associés pédicures podologue et deux collaboratrices – auquel il décide finalement de se consacrer totalement à partir de 2015.

Avec sa femme Florence, qui est infirmière, et leurs enfants Timéo, Noah et Lina, la famille est installée à Péchabou, au sud de Toulouse, où le couple a fait construire une maison. "Mon père, qui était artisan, m’a dit : "Trouve-toi un beau terrain et on fera la maison"." Une maison à ossature bois construite avec des matériaux venus de l’Aveyron.

"J’ai choisi le lot numéro 12, sur la ligne de crête ouvert sur l’horizon, sur la nature", sourit Brice Vigouroux. Cette nature dont il est resté proche, comme au temps où il allait gambader, avec les enfants Bastide, autour du prieuré de Comberoumal.

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