Auriac-Lagast. Louis Codomier, universitaire et écrivain, s’en est allé à 89 ans

  • Louis Codomier et son épouse Andrée.
    Louis Codomier et son épouse Andrée.
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CORRESPONDANT

Louis Codomier, universitaire et écrivain, bien que né à Durenque, était un grand marcheur (tant que ses forces le lui ont permis) avec le groupe d’Auriac-Lagast et avec son épouse Andrée native d’Auriac Lagast. Louis eut comme instituteur l’occitaniste Justin Boudou, puis continua des études au petit séminaire Saint-Pierre de Rodez avant les lycées privés de Rodez (Sainte-Marie et Saint-Joseph) et de rejoindre les universités de Montpellier et de Paris. Docteur d’État des universités de Paris en 1972, il fut chercheur et professeur d’université à Perpignan dès 1965.

Il fut responsable de laboratoire de recherche en biologie et a publié dans ce cadre dans des revues scientifiques internationales. Il fut chercheur au labo Arago de Banyuls avec des travaux sur les algues marines. Louis est auteur de plusieurs ouvrages "Jean François Loiseleur Deslongchamps 1747-1843", ingénieur – géographe chargé d’établir la carte de France en travaillant au sommet du Lagast. Auteur aussi de "Pour que tu n’oublies pas", une véritable encyclopédie de 190 pages sur les anciens combattants de 3 guerres : 1914-1918, 1940-1945, Algérie 1957-1962 natifs de Durenque et d’une partie d’Auriac. D’intéressants témoignages ont été recueillis auprès des familles Bellouguet de Monteillet, Durand des Salettes, Labit de la Cailholie.

Louis Codomier a accompli un véritable travail de fourni en interrogeant plusieurs familles, consultant de nombreuses lettres de combattants de 14-18 qui ont connu 60 morts lors de cette première guerre mondiale sur la commune de Durenque, 30 prisonniers en 1939-1945 ou déportés au STO. Louis voulait que son livre "soit une invitation à se souvenir de nos soldats disparus". Il y a réussi.

Dans son livre sur Loiseleur Deslongchamps, il raconte la vie de cet ingénieur géographe du roi Louis XV qui a épousé Marie-Jeanne Boudou du Vittarel de Durenque. Du haut de sa maison familiale, au Lagast (929 m d’altitude), le cartographe pouvait tracer avec visibilité la carte de France à la suite des travaux des Cassini, grâce au système de la triangulation en prenant en mire le clocher de la cathédrale de Rodez, l’Aigoual, la chapelle de Rieupeyroux, le Montalet de Lacaune.

Avec son épouse, Louis Codomier se sont engagés à la retraite dans le bénévolat sur le canton de Réquista et Durenque, dans l’aide à domicile et le club des aînés, dont pendant 13 ans il fut le président.

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