Réforme des retraites : la CGT Occitanie veut mettre "la France à l'arrêt" lors de la grève du 7 mars
Les 13 unions départementales de la CGT appellent à se joindre au mouvement du 7 mars contre le projet de réforme des retraites.
Une nouvelle mobilisation se profile contre le projet de réforme des retraites pour mardi 7 mars 2023, à l'appel des principaux syndicats. Dans plusieurs (raffineries, transports, éboueurs...), une grève reconductible est sérieusement envisagée.
La CGT Occitanie a appelé à "mettre la France à l'arrêt" le 7 mars, via un communiqué publié vendredi. "Il faut gagner la grève avec des arrêts de travail en mettant en débat sa reconduction avec les salariés". C'est ce qui a été décidé à l'issue d'une réunion des 13 unions départementales de la région. "La situation est exceptionnelle. Nous devons avoir des dispositifs exceptionnels partout !"
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Un risque "réel" de grève reconductible, craint Clément Beaune
Le syndicat suggère de planter partout "des piquets de grève" et organiser des assemblées générales de salariés "dans chacun de leurs entreprises". Pour la CGT, "la victoire et le retrait du projet est possible et à portée de mains".
Ce samedi 25 février 2023, le ministre des Transports Clément Beaune a jugé "réel" le risque de grève reconductible, au micro de France Inter. "Je pense qu'on aura un moment difficile début mars, et peut-être après 7. On va essayer de faire en sorte que ça soit le moins long et le moins difficile possible, et je crois qu'on peut en responsabilité essayer de limiter les impacts de ces mobilisations et de ces grèves".
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A partir du #7mars, une mobilisation durable contre la réforme des #retraites ? "J'ai demandé à la SNCF et la RATP d'accélérer les discussions sociales. Je pense qu'on aura un moment difficile début mars et peut-être après le 7. C'est un risque réel." @CBeaune @franceinter pic.twitter.com/GmdY9LJYJL
— Alexandra Bensaid (@Alex_Bensaid) February 25, 2023
L'intersyndical avait annoncé que le mouvement allait se durcir au début du mois de mars. Le bras de fer s'annonce d'autant plus ferme que le texte est actuellement étudié à l'Assemblée nationale et que la fin des débats parlementaires est, pour l'instant, fixée au 26 mars.
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