L'Aveyron, ses bêtes, ses filières et ses produits toujours bien présents au Salon de l'agriculture

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  • L'Aveyron fidèle au poste dans les halls 1 et 3.
    L'Aveyron fidèle au poste dans les halls 1 et 3. Reproduction - Centre Presse Aveyron
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Ph. H.

Même si l’Aveyron ne dispose pas de son stand dans le hall 1, toutes les filières fidèles au Salon seront bien à Paris jusqu’au 5 mars. L’occasion pour ces dernières de présenter leurs productions et des animaux d’exception à plusieurs milliers de visiteurs. Les artisans, habitués du déplacement, seront également sur place.

Cette année, le hall 1 du parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris n’accueillera pas de stand de l’Aveyron. Après plusieurs années passées au sein du hall 1, celui des éleveurs où se rassemblent des centaines de bovins, d’ovins et de caprins d’exceptions. Et chaque année, lors du Salon international de l’agriculture, plusieurs milliers de personnes défilaient entre les stands de ce hall qui attirait le plus grand nombre. Mais, à quelques dizaines de mètres du stand de l’Aveyron, se trouvaient également ceux des filières agricoles du département. Cette année, elles seront encore bel et bien présentes.

Les filières 

Beaucoup vont se retrouver au cœur du hall 1 et en particulier autour du stand du Coram, celui des races locales du Massif Central. Ainsi, plusieurs entités vont se partager le stand de l’Upra Lacaune : l’organisme de sélection Upra, l’association Pérail, la fromagerie des Cabasses, la fromagerie du Causse, la Société des Caves et la Confédération générale de Roquefort.

Comme à son habitude, les représentants de la filière vont proposer plusieurs de leurs produits à la dégustation, mais également des jeux afin de mieux faire connaître le roquefort. Des éleveurs seront également présents pour partager leur expérience et répondre aux questions d’un public du Salon de l’agriculture toujours avide d’en savoir un peu plus sur le travail des éleveurs.

Seize bêtes au concours général agricole

Chaque année, toujours dans le hall 1, les représentants de la race aubrac exposent fièrement leurs animaux de concours. Seize bêtes participent au concours général agricole depuis 1986. Et ils font toujours la fierté de leurs propriétaires qui font le déplacement chaque année vers Paris en espérant voir leurs animaux primés. Le stand de la race aubrac sera également présent au sein duCoram, dans le hall 1.

En parallèle, de nombreux artisans du département seront sur place et feront découvrir leur savoir-faire. Reste aussi l’emblématique restaurant de Lucien Conquet, associé avec Jeune Montagne, qui sera dans le hall 3 du parc des expositions de la Porte de Versailles. Un endroit où se retrouveront de nombreux Aveyronnais d’ici et d’ailleurs pour partager un moment autour d’une bonne table. Et conserver finalement, ce petit coin d’Aveyron au cœur de la plus grande ferme du monde, le temps d’une semaine.

Carole Delga en visite au salon mardi 28 février et mercredi 1er mars

La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, se rendra au Salon international de l’agriculture (SIA), mardi 28 février et mercredi 1er mars. Pendant deux jours, elle ira à la rencontre des producteurs et des éleveurs qui porteront haut les couleurs de l’Occitanie avec des produits et des savoir-faire d’exception. Carole Delga rencontra également les représentants de plusieurs filières agricoles et agroalimentaires régionales et nationales, avant de présider le conseil des régions de France délocalisé au sein du Salon de l’agriculture.

Le défi du renouvellement des générations et la question de l’agriculture durable seront les fils rouges de la visite de Carole Delga de cette 59e édition du SIA. "L’Occitanie est le laboratoire de l’agriculture de demain. Nous avons ici une diversité inouïe de terroirs, de climats, de reliefs et de productions. Dans le même temps, notre région est particulièrement impactée par les effets du dérèglement climatique, avec des événements météorologiques extrêmes plus fréquents, et un enjeu majeur autour de la ressource en eau", explique Carole Delga.

"J’ai souhaité faire de ces contraintes comme de nos atouts, les moteurs d’une transition agroécologique indispensable à la sauvegarde des activités et des emplois agricoles, ainsi qu’au mieux vivre des agriculteurs et des habitants d’Occitanie. Avec notre foncière agricole régionale, la première en France, avec le déploiement de nos contrats agriculture durable et un nouveau plan Bi’O, nous innovons pour transformer les pratiques agricoles. La priorité pour l’avenir est également de garantir à nos agriculteurs, non seulement les moyens de vivre de leur métier, mais aussi de le faire perdurer. Notre futur plan pour le renouvellement, l’installation et la transmission en agriculture devra répondre à ce défi". 

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