Maître du noir et blanc, Jean Cazelles déploie ses œuvres à Rodez

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  • Le diptyque de Jean Cazelles, un photographe dont l’œuvre interpelle depuis des décennies.
    Le diptyque de Jean Cazelles, un photographe dont l’œuvre interpelle depuis des décennies. Jean Cazelles
  • Jean Cazelle présente son livre "Méprises et Faux-semblants".
    Jean Cazelle présente son livre "Méprises et Faux-semblants". Reproduction Centre Presse Aveyron
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Le maître du noir et blanc en photographies, Jean Cazelles, expose à nouveau. Le voilà dans les salles ruthénoises où sont présentées diverses expressions artistiques.

Jusqu’au 31 mars, le photographe viviezois Jean Cazelles participe à une exposition collective à Rodez. Inauguré en 2003 par Jean Puech, l’espace Antonin-Artaud (chapelle Parayre, rue Parayre) a invité vingt artistes, vivant et travaillant en Aveyron à exposer une œuvre de leur choix : dix femmes et dix hommes, balayant trois générations, répartis sur le territoire aveyronnais, d’expressions artistiques différentes : peinture, sculpture, photographie, bande dessinée, arts du feu, arts de la terre, arts de la rue, arts du verre…

Le "tout petit"

Outre son implication depuis plusieurs mois sur le "tout petit", autour des cartes électroniques, renvoyant des images d’étranges villes en miniature (voir notre édition du 19 février dernier), Jean Cazelles travaillait pour cette expo ruthénoise qui sert à souffler les vingt bougies de l’espace Antonin-Artaud.

Son œuvre inédite exposée à Rodez, intitulée Lame palimpseste, est puisée de ses recherches qui ont abouti à la série Méprises et faux-semblants, à l’affût des télescopages visuels les plus fortuits, donnant aussi un beau livre. L’intercesseur photographe d’hier, devenu arpenteur de l’invisible, bouscule ici quelques certitudes originelles.

Processus photochimique

L’artiste s’explique : "A l’heure où la maturité numérique se joue parfois des codes dont la photo a hérité, j’ai coutume de dire après cinq décennies d’une pratique toujours un peu rebelle, que ma relation au processus photochimique est devenue si fusionnelle, que l’activité constructive qui pimente l’acte créatif finit par compter tout autant que l’exaltation donnée par son aboutissement".

Son œuvre, Lame palimpseste, dévoile à la fois la complicité et la duplicité entre la texture et la tessiture que l’on retrouve dans la peinture, donnant à l’œil une correspondance trompeuse soutenue par la fragilité du regard qui glisse d’une réalité à une autre.

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D.L.
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