Aveyron : le whisky du domaine "La Pèze" se prépare pour 2026

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  • Les premiers litres du futur whisky n’iront pas directement dans les fûts mais seront de nouveau distillés.
    Les premiers litres du futur whisky n’iront pas directement dans les fûts mais seront de nouveau distillés. DR
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Lucie Tollon

Charles et Barbara Cagnat ont débuté la distillation de leur whisky sur les terres du domaine La Pèze : made in Savignac !

Du whisky purement français, c’est bon, du whisky purement local, c’est encore meilleur. Le domaine La Pèze connu pour son élevage de daims s’est tourné également, il y a peu dans la production de whisky. Portée par Charles et Barbara Cagnat, la distillation ne s’arrête plus depuis le début de l’année. "Nous sommes à notre 19e distillation depuis février. On termine la moisson de 2021 et on va entamer celle de 2022", explique Charles Cagnat qui produit sur ses terres l’orge qui est envoyée pour devenir du malte dans le Tarn. Une fois l’orge transformée en bière, cette dernière revient au domaine pour être distillée sur place. Grâce à un alambic et une colonne de rectification made in Condom dans le Gers, les 1 000 litres de bière sont distillés en une fois pour devenir 80 à 90 litres d’alcool à 70 degrés. Ensuite, le temps fait le reste pour devenir le whisky du domaine La Pèze.

Un peu plus de 3 000 bouteilles pour 2026

En effet, l’alcool doit vieillir trois ans dans des fûts – de Cognac, chez les Cagnat – avant d’être mis en vente. Si les premières bouteilles, en petite quantité, des premiers essais du domaine seront mis en vente en 2024, il faudra attendre 2026 pour la commercialisation des 3 000 bouteilles de whisky distillées sur place depuis le début de l’année. À terme, le couple aimerait produire 10 000 bouteilles environ. "On voudrait trouver notre rythme de croisière et s’implanter sur la région".

Un whisky en circuit-court donc, made in Savignac mais aussi en circuit écologique : "On revalorise les déchets dus à la production. L’eau est en circuit fermé également", sans compter l’empreinte carbone des transports moindre.

Désormais, le couple s’attelle à l’identité visuelle et l’esthétisme de leur bébé. Du côté des futurs consommateurs, il faudra attendre encore un peu pour pouvoir déguster cet alcool villefranchois.

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