Sabine Baer, les pieds ancrés à Najac, la tête dans les missions internationales

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  • Originaire de Najac, mariée à un Allemand et maman de deux garçons, Sabine Baer est installée à Bruxelles depuis 1996. Indépendante, elle accompagne, notamment, des managers dans leurs prises de fonction, ou règle également les problèmes liés à la hiérarchie et à la communication avec leurs équipes. Originaire de Najac, mariée à un Allemand et maman de deux garçons, Sabine Baer est installée à Bruxelles depuis 1996. Indépendante, elle accompagne, notamment, des managers dans leurs prises de fonction, ou règle également les problèmes liés à la hiérarchie et à la communication avec leurs équipes.
    Originaire de Najac, mariée à un Allemand et maman de deux garçons, Sabine Baer est installée à Bruxelles depuis 1996. Indépendante, elle accompagne, notamment, des managers dans leurs prises de fonction, ou règle également les problèmes liés à la hiérarchie et à la communication avec leurs équipes. Reproduction L'Aveyronnais
Publié le
Rui DOS SANTOS

Mariée à un Allemand, installée à Bruxelles depuis 1996, la Najacoise accompagne des managers à travers l'Europe dans leur croissance

Citant volontiers l’actrice Arielle Dombasle, "J’ai l’âge que les gens me donnent !", Sabine Baer balaie ainsi la question du nombre de bougies qu’elle soufflera le 19 mai. Née Bouyssière, fille d’Hubert (figurant parmi les élus ayant accompli le plus long mandat municipal en France, de 1945 à 2008 très précisément, soit 63 années, à Villevayre puis surtout à Najac), à Villefranche-de-Rouergue, elle a grandi dans la ferme familiale, avec ses neuf frères et sœurs.

Après une scolarité à La Fouillade et à Saint-Joseph dans la Perle du Rouergue, son bac série A1 (philosophie et mathématiques) en poche, elle a rejoint Toulouse et la faculté de droit. Elle n’a pas oublié : "J’étais très attirée par la communication, le relationnel et le marketing". Avouant suivre "sans conviction" ses études, elle s’est mise "très rapidement" à travailler. Tout d’abord dans un Sofitel pour le groupe Accor, puis pour la chaîne Hilton, sautant ainsi les frontières de la France.

"Avec, au début, des attributions commerciales puisque j’étais consultante pour l’hôtellerie de luxe, avant que ma fonction change pour devenir responsable de clubs affaires, se souvient-elle. Ces opportunités sont nées grâce à mon esprit d’ouverture". Si elle a goûté à des expériences professionnelles à l’étranger, elle a poussé cette exploration jusqu’à... épouser un Allemand, avocat d’affaires spécialisé dans le droit européen, avec lequel elle s’est installée à Stuttgart.

Des clients à Paris, à Londres, aux Pays-Bas...

Après avoir appris la langue de Goethe en une année passée outre-Rhin, elle a effectué un court déménagement pour prendre ses quartiers à Bruxelles, en 1996. Avec, visiblement, beaucoup de plaisir à rallier la Belgique : "C’est la ville internationale par excellence, à la fois un carrefour et une capitale dynamique". C’est là qu’elle a donné naissance à ses deux garçons, aujourd’hui âgés de 20 et 18 ans, pour un break dans sa carrière, avant de voler de ses propres ailes.

Elle explique ce nouveau statut d’indépendante : "La Belgique est un pays d’entrepreneurs. J’ai voulu être à mon compte afin de surfer sur cette vague". Elle a complété alors son cursus et son bagage avec un master en coaching et diverses certifications. "être dans l’humain était mon moteur, insiste, un grand sourire aux lèvres Sabine Baer.

Avec des clients dans les industries du luxe avant tout, à Paris, à Londres, aux Pays-Bas". Elle détaille : "Mon objectif est d’accompagner les prises de fonction managériales, ce qu’on appelle les soft skills, le leadership, la performance. Mais également d’encourager ces dirigeants à prendre du recul, de la hauteur, et aussi conscience des situations".

Ses missions sont ponctuelles, intenses, avec, pour but, "l’harmonie". Tout l’art de la Najacoise pour répondre à l’attente de ses interlocuteurs repose sur son expérience, sa sensibilité et ses nombreuses formations pratiques qu’elle a suivies et continue d’ailleurs de suivre. Et elle s’en réjouit : "Mon quotidien me nourrit. J’aime l’intelligence émotionnelle et l’aventure humaine. Je me dis, en effet, qu’une nouvelle histoire, c’est un nouvel individu. Je parle ainsi de plasticité du cerveau !".

"On ne vit pas au même rythme"

Grande passionnée de basket, ballon orange qu’elle a apprivoisé à Najac, quand elle était enfant et adolescente, avec le docteur Epiter, n’ayant pas d’autre choix que de s’intéresser au football dans le sillage de ses deux fils, s’adonnant régulièrement au golf et à la randonnée en montagne, notamment dans les Alpes, cette élégante femme de 1,80 m s’appuie aussi sur ces pratiques pour son travail : "Je m’inspire énormément du modèle sportif. Tant au niveau du mental que de la discipline, mais également des rituels très présents".

Malgré "une vie internationale", Sabine Baer est "très attachée" à ses racines. "Najac certes en particulier mais l’Aveyron en général, c’est tout pour moi. Cela fait partie de mon être, confirme-t-elle. L’ancrage est fort et le lien éternel". Elle poursuit sur le sujet : "Quand mes parents étaient là, je venais à toutes les vacances. La fréquence est désormais moins importante, mais j’ai quand même passé six semaines au pays l’été dernier".

Peut-être davantage bientôt quand elle aura terminé les travaux de la maison familiale achetée dans la Perle du Rouergue, sa ville natale. "C’est un choix du cœur, conclut-elle. Mais également en lien avec le climat. En Aveyron, il n’y a pas la grisaille de Bruxelles et les pulsations sont différentes. On ne vit pas au même rythme".

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