Football : Naucelle, Luc-Primaube II et Villefranche, trois relégables qui se rebiffent

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  • Les Naucellois et leur coach Younès Rahibe, au centre en noir.
    Les Naucellois et leur coach Younès Rahibe, au centre en noir. Repro CP
  • A gauche, l’entraîneur de Villefranche-de-Rouergue, Florent Vergnes.
    A gauche, l’entraîneur de Villefranche-de-Rouergue, Florent Vergnes. Repro CP
  • Florian Lebreil, au centre, cumule le rôle de coach de la II et joueur en I, au sein du LPFC.
    Florian Lebreil, au centre, cumule le rôle de coach de la II et joueur en I, au sein du LPFC. Repro CP
Publié le
Mickaël Nicolas

Naucelle (R3), Luc-Primaube II (D1) et Villefranche-de-Rouergue (D1) ont enfin connu les joies du succès le week-end dernier. C’était une première cette saison pour les deux premiers et la deuxième pour les Villefranchois. Trois succès au sein d’un long chemin de croix mais les entraîneurs croient encore au maintien de leur formation. Entretien croisé.

Qu’est-ce qui vous a permis de goûter à nouveau à la victoire le week-end dernier, quelle a été la clé ?

- Younès Rahibe (Naucelle, dernier de R3) : "Le travail régulier que l’on fournit depuis deux mois. L’assiduité aux entraînements est là. Certains se sont mis au niveau de la R3. Maintenant, au vu de la situation, on joue sans retenue alors qu’avant on jouait avec le frein à main. Nous avons su être efficaces dans les deux surfaces pour l’emporter samedi à Onet II (2-3)."

- Florent Vergnes (Villefranche, dernier de D1) : "Le travail mené depuis quelque temps a payé. Nous devions aussi nous racheter de la défaite le week-end précédent en coupe contre Ouest Aveyron. Ça ne s’est pas très bien passé, nous avions à cœur de redonner une belle image. Les planètes se sont enfin alignées (succès 4-5 à Saint-Affrique II)."

- Florian Lebreil (Luc-Primaube II, avant-dernier de D1) : "Nous étions en difficulté au niveau des points mais pas du contenu. Nous ne sommes pas en dessous lors des matches. La coupe a permis de nous redonner de la confiance. Nous avions tout de même fait sept nuls, ça s’est transformé en victoire, mais ce fut compliqué. On mène 3-0, on rate le penalty du 4-0 et derrière en 10 minutes, Aguessac revient à 3-3. Ce week-end, ça a tourné du bon côté. J’ai un groupe jeune avec ses qualités et ses défauts (succès 4-3 au final)."

Comment avez-vous vécu cette longue période qui vient de se passer sans gagner ? Comment avez-vous gardé votre groupe concerné ?

- YR : "J’ai mal vécu cette période. Pour moi, les défaites sont à 80 % pour ma part et 20 % pour les joueurs. Cela a été une grosse remise en question sur moi. J’ai essayé de toujours être dans l’échange, dans la remise en cause. Mes joueurs ont su élever leur niveau. "

- FV : " Avec un gros travail individuel. On dit que l’on manage une équipe mais on manage des individus à l’intérieur d’un groupe. J’ai essayé de redonner de la confiance en étant convaincu que le travail paierait. J’en ai perdu quelques-uns en route, mais j’ai gardé tous ceux qui ne voulaient pas lâcher. À moi de les amener au maintien. "

- FL : "On a vécu une période difficile, mais ils n’ont jamais lâché. Même si j’ai dû les remobiliser. Ils aiment le club, s’investissent. Il ne manquait pas grand-chose pour que ça bascule du bon côté. À force de travail, il n’y avait pas de raison que ça ne paie pas. "

Cette victoire redonne-t-elle de l’espoir dans la course au maintien ou vous projetez-vous déjà sur la saison future ?

- YR : "Le maintien ? Oui, on y croit toujours. En ayant gagné, cela nous montre que l’on est encore dans la course mathématiquement. Depuis trois matches, nous sommes invaincus, il y a de la constance dans nos prestations. Le mois de mars va être décisif avec la réception du Monastère puis une première finale face à Salles-Curan."

- FV : "Elle nous relance complètement. On recolle à un point de Luc-Primaube II. Tout est encore jouable. Nous sommes encore en vie. Je suis certain que des équipes du milieu de tableau feront des faux pas d’ici la fin de saison."

- FL : "C’est l’objectif principal de se maintenir. Nous avons fait un pas de plus même si nous partons de plus loin que nos adversaires. Il fallait absolument rester en vie, on l’est encore. Nous devons nous donner les moyens. Rendez-vous dans huit journées."

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