8 mars : à Rodez, le préfet de l'Aveyron en a fait une journée "essentielle"

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  • Le préfet s’est notamment rendu à l’Ehpad Bon accueilet a reçu plusieurs femmes pour évoquer avec elles leur profession.
    Le préfet s’est notamment rendu à l’Ehpad Bon accueilet a reçu plusieurs femmes pour évoquer avec elles leur profession. Ph.R. et JAT - José A. Torres
  • À Rodez, le préfet en a fait une journée "essentielle"
    À Rodez, le préfet en a fait une journée "essentielle"
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Centre Presse Aveyron

Charles Giusti a consacré une grande partie de sa journée du mercredi 8 mars aux droits des femmes.

Certes, il y a 364 autres jours dans l’année pour en parler. Mais le préfet Charles Giusti a tenu, lui, à profiter du projecteur de cette journée du 8 mars pour mettre en lumière, entre autres, des métiers essentiels. À commencer par les personnels soignants.

"Excusez-moi du terme..."

En se rendant notamment à l’Ehpad Bon Accueil, où l’attendaient également le maire Christian Teyssèdre et son adjoint Francis Fournié. Et si c’est à la qualité des échanges que l’on mesure la sincérité de la démarche, c’est réussi. "Entre autres problèmes, monsieur le préfet, c’est que l’on nous considère comme des ramasses merde, excusez-moi du terme", lance une soignante, qui aimerait tant "casser ce cliché". Quelques instants auparavant, elle avait lancé : "Cela fait trente ans que je fais ce métier, je l’aime comme au premier jour, malgré toutes les difficultés. "

"Certes, nos tâches sont difficiles, mais je retiens surtout la notion d’accompagnement. C’est ici la dernière maison de nos résidents", lâche une autre. Rappelant ainsi que le public accueilli aujourd’hui dans ce type de structure a changé. De plus en plus âgé, il nécessite une prise en charge plus importante. "Lors du Covid, ce que nous avons également pu démontrer, c’est que nous formons une équipe. Il a fallu s’adapter et tout le monde a tenu des rôles importants", glisse une autre, mettant en exergue une forme d’injustice à voir le Ségur de la santé ne prendre en compte que le travail de quelques-uns.

Un manque d'attractivité

Certes, le préfet ne va pas augmenter leur salaire ou embaucher du personnel à l’Ehpad, mais en prêtant une oreille sincère à ces propos, il n’en demeure pas moins que des messages ont été passés, à l’heure où cette profession souffre, aussi, d’un manque d’attractivité.

Cette journée du 8 mars, le préfet l’a également consacré à une unité de gendarmerie aussi discrète que précieuse. Celle qui pilote la Maison de protection des familles. Installée au sein de la caserne Béteille, elle prend notamment en charge les victimes de violences intrafamiliales, à commencer par les femmes. Là aussi, pendant près d’une heure, les échanges ont mis en lumière la nécessité d’une telle équipe. Les statistiques font froid dans le dos. "Trois à quatre nouvelles plaintes par semaine, et des chiffres qui explosent en matière de violence sur mineur", comme a pu l’expliquer l’adjudant-chef Dupont.

En début d’après-midi, dans les salons de la préfecture, ce sont des femmes représentant des métiers "essentiels" qu’il a reçus. Clôturant ainsi une journée du 8 mars où, finalement, le projecteur mériterait sans nul doute de rester allumé plus longtemps…

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