Aveyron : à 94 ans, René Durand est le doyen des chasseurs et ne compte pas encore poser le fusil

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  • Médaille de bronzede la Fédération départementale des chasseurs.
    Médaille de bronzede la Fédération départementale des chasseurs. M.R.
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Centre Presse Aveyron

René Durand fait partie des figures emblématiques de la Diane camarésienne.

Disons-le tout de suite, René Durand, dit "Tonton", a bien mérité sa médaille de bronze remise en février dernier par la Fédération départementale des chasseurs de l’Aveyron.

À 94 ans, il est le doyen des chasseurs de la commune et du département en cumulant 78 années de pratique !

"La chasse a toujours fait partie de ma vie. J’ai commencé à l’âge de 16 ans, j’ai dû arrêter un peu pendant l’armée", se souvient René. Petit ou gros gibier, ce qui a toujours compté pour ce chasseur passionné c’est d’être actif, faire le pied avec les chiens, traquer, les entendre pousser et bien sûr, débusquer le gibier, le lièvre de préférence. "Aujourd’hui, je ne peux plus courir derrière les chiens, alors je me poste, ce qui ne m’empêche pas de tirer", dit-il. À l’âge où certains ne prennent plus de risques, René tend la photo où il pose devant son dernier trophée, un sanglier de 70 kg tué juste à la fin de la saison de chasse.

Continuer de chasser "tant que je pourrais"

Parmi les souvenirs mémorables, René se souvient ce jour de décembre 2009 où il a abattu un cerf de 188 kg. Puis les souvenirs s’enchaînent et les constats aussi : "À l’époque, un lièvre levé était un lièvre dans la gibecière. Malheureusement, il n’y a plus autant de petits gibiers qu’avant. On chasse principalement le sanglier devenu de plus en plus présent dans le Rougier." Et lorsque le chasseur aguerri n’est pas dans les bois, il donne la main pour les constructions de points d’eau, il participe aux lâchés de gibiers (de repeuplement ou de tir) et les jours de chasse, il est le premier à faire couler le café, à participer à la découpe et à la distribution des venaisons.

Alors à la question, allez-vous continuer de chasser ? La réponse est immédiate et peu surprenante : "Oh oui… Tant que je pourrais !" Pas question de manquer une occasion d’être à l’affût et surtout de se retrouver entre chasseurs. De solides liens d’amitié les unissent et René se sent particulièrement choyé au sein de la Diane camarésienne.

Une bonne raison de penser qu’il peut encore continuer à prendre du bon temps.

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