Guerre en Ukraine : quand les besoins en obus donnent un second souffle à une entreprise implantée en Occitanie

Le conflit entre la Russie et l'Ukraine va bientôt boucler son 13e mois. Les violents combats, notamment aux abords de Bakhmut, demandent un stock de munitions considérable.

Le 13 février, Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Otan, déclarait que "le rythme actuel d'utilisation de munitions par l'Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production". 

La France activement mobilisée

Ces besoins profitent à des entreprises françaises. Exemple avec le groupe landais Europlasma, qui fabrique des grands corps creux servant à la création d'obus de 155 mm. Le mardi 14 février 2023, il a reçu l'autorisation du ministère de la Défense d'exporter ces pièces, conformément aux requêtes formulées par l'Otan.  

Ça bouge en Occitanie !

Une décision qui a des répercussions jusqu'en Occitanie, puisque selon nos confrères de France 3, Europlasma va investir 7 millions d'euros dans la filiale basée dans la préfecture des Hautes-Pyrénées : la société des Forges de Tarbes. 

Cet investissement, porté sur les trois prochaines années, devrait booster la production annuelle de grands corps creux : du simple... au quadruple, passant de 40 000 actuellement à 160 000 à terme.

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"On a été rattrapé par l'actualité"

Interrogé par nos confrères, Jérôme Garnache-Creuillot, PDG des Forges de Tarbes, a déclaré "qu'on était plutôt parti sur des activités civiles. La réalité, c'est qu'on a été rattrapé par l'actualité. On est aujourd'hui l'une des trois sociétés françaises qui œuvrent à la fabrication des obus de 155 mm".