Manifestations du 15 mars : ces secteurs poursuivent la grève reconductible contre la réforme des retraites
Huitième journée de mobilisation ce mercredi contre la réforme des retraites, le point sur les secteurs mobilisés en continu.
C'est une semaine décisive qui attend le projet de réforme des retraites, le vote définitif pourrait survenir ce jeudi 16 mars 2023 alors que la huitième journée de mobilisation se prépare en France pour ce mercredi. Le renseignement territorial attend jusqu'à 850 000 manifestants dans le pays.
Pour durcir le ton, les principaux syndicats ont appelé à "mettre la France à l'arrêt" mardi 7 mars, ainsi qu'à des grèves reconductibles. Depuis plus d'une semaine, plusieurs secteurs gardent ce cap dans l'espoir que le projet de réforme des retraites, qui prévoit notamment le décalage de l'âge de départ légal à 64 ans, soit retiré.
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Dans les transports
Depuis le 7 mars, le trafic ferroviaire est très perturbé, même hors journée de mobilisation nationale. Ce mercredi encore, seuls 3 TGV sur 5 circuleront en moyenne, et 1 Intercités sur 3, d'après la SNCF. Dans les transports parisiens, la RATP reste également mobilisée. Un RER sur deux sera sur les rails ce mercredi.
Le ministre des Transports, Clément Beaune, a annoncé qu'environ 20 % des vols seront annulés sur l'aéroport de Bercy. Il a indiqué cett journée s'annonce moins pénalisante que lors des dernières mobilisations.
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Chez les éboueurs
Dans plusieurs villes de France (notamment Paris, Antibes, Nantes ou encore Le Havre), les poubelles commencent à s'entasser depuis la grève des éboueurs. Et cette dernière a été reconduite jusqu'au lundi 20 mars dans la capitale, a annoncé la CGT Services publics. Dans les Alpes-Maritimes, on a annoncé une reconduction "jusqu'à nouvel ordre" du côté de la Communauté d'agglomération de Sophia-Antipolis.
Le secrétaire général CGT de la filière déchets et assanissement de Paris, Régis Vieceli, a déclaré sur BFMTV que les éboueurs passeront "peut-être un cap supplémentaire" si le texte de la réforme est voté ce jeudi.
Dans l'énergie
"La semaine qui s'annonce sera encore plus forte", a annoncé sur BFMTV Sébastien Menesplier, de la CGT Mines et Energie. En plus de descendre dans la rue, le syndicat promet d'autres actions. La semaine passée, des coupures de courant localisées ont été menées en guise de protestation partout en France, ciblant des permanences politiques ou des résidences d'élus, jusqu'au Stade de France.
Pour ce mercredi 15 mars, les syndicats a lancé un appel pour inclure les énergéticiens dans le mouvement.
Dans les raffineries
En début de semaine, cinq raffineries étaient encore touchées par le mouvement de grève. Dans plusieurs d'entre elles, une reconduction du mouvement a été annoncé.
Les blocages ne concernent que les transports de carburant, et non la production. Cependant, si les stocks se remplissent et ne peuvent plus quitter le site, la production sera contrainte de s'arrêter.
Dans l'éducation
Si les enseignants ne sont pas en grève tous les jours, ils restent nombreux à se mobiliser les jours de manifestation. De nouvelles absences devraient se faire sentir des écoles jusqu'aux universités ce mercredi.
Dans les ports
Trois nouvelles journées de grève ont été posées par la fédération CGT des ports et docks, de mardi 14 à jeudi 16 mars inclus. Ce même jeudi, l'appel à une journée "ports morts" a été lancé en bloquant les infrastructures.




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