Rugby : les jeunes de Rodez au contact des pros de Castres

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  • Les Castrais ont joué le jeu avec les enfants, pour leur faire vivre un moment inoubliable.
    Les Castrais ont joué le jeu avec les enfants, pour leur faire vivre un moment inoubliable. Centre Presse Aveyron - Alexia Ott
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Publié le , mis à jour

Après une trêve d’une dizaine de jours, le Castres olympique faisait son retour à l’entraînement mercredi... sur la pelouse synthétique de La Roque. Une séance qui a été suivie par un moment de partage avec l’école de rugby ruthénoise.

Un moment qu’ils ne sont vraiment pas près d’oublier. Mercredi, à Onet-le-Château, les jeunes pousses du Rodez rugby ont eu l’honneur d’être entraînés pendant de longues minutes par les joueurs professionnels de Castres. Scindés en deux groupes, les joueurs des catégories U8, U10 et U12 du Piton se sont affrontés sur petit terrain, avec comme coéquipiers Adrea Cocagi, Julien Dumora, Gaëtan Barlot ou encore Ryno Pieterse, que l’on a plutôt l’habitude de voir sur les pelouses du Top 14 que sur le synthétique castonétois (le pré du stade de la Roque étant impraticables, après les épisodes pluvieux de ces derniers jours). Mais une chose est sûre, les près de soixante enfants du club présents ont vécu un moment extraordinaire. Et ce ne sont pas les larges sourires qu’ils affichaient sur leur trombine qui allaient contredire cela.

 

« Ça fait plaisir de voir autant de monde autour du terrain »

Si l’évènement a mis des étoiles plein les yeux à la relève sang et or, il n’a pas laissé de côté les simples spectateurs venus à en nombre (environ 400). Les Castrais, et leur mascotte, s’étant longuement adonnés à faire des photos et signer des autographes. Chacun y a trouvé son bonheur. Petits comme grands. Public comme joueurs du CO. « C’est sympa de découvrir une autre ville, un autre club. Ça fait vraiment plaisir de voir autant de monde autour du terrain et de pouvoir profiter avec les petits comme ça. En espérant que certains puissent jouer en équipe première à Castres un jour », s’est amusé à dire le buteur titulaire de la formation tarnaise, Julien Dumora.

Avant ces instants de partage, le public aveyronnais a pu observer l’entraînement d’une heure et quart des joueurs pros. Une séance tranquille, sans un gros rythme (et sans drops ou pénalités, puisque les poteaux n’étaient pas installés sur le synthétique). Il faut dire qu’ils reprenaient l’entraînement à cette occasion après une dizaine de jours sans jouer. Mais là n’était pas le principal de cette journée placée sous le signe d’une collaboration d’avenir entre Castres et Rodez.

« L’objectif est que les meilleurs joueurs de Rodez puissent venir à Castres »

Cette demi-journée coorganisée par le Castres olympique et le Rodez rugby était une première. Mais elle n’est pas à retenir comme un simple événement anecdotique entre deux clubs occitans. En effet, celle-ci s’inscrit pleinement dans le programme “100 % région”, qui unit Castres à différents clubs amateurs, dont ceux de Rodez, de Saint-Affrique et de Lévézou-Ségala. Et est amenée à être suivie par d’autres projets communs. « Notre collaboration va perdurer, pour que des actions de ce genre soient mises en place a minima une à deux fois par an. On va peut-être se revoir d’ici la fin de saison. Cela montre la volonté que l’on a de faire grandir le club », affirme Patrick Furet, l’actuel manager ruthénois, et ancien troisième ligne, puis entraîneur des avants castrais. « On fait quatre ou cinq délocalisations par an. Cette année, Rodez en fait partie. Et bien sûr que le Castres olympique à l’envie de revenir faire un entraînement ici », assure, de son côté, Rodrigo Capo Ortega, ex-joueur tarnais, chargé aujourd’hui des relations publiques du CO.

Une passerelle entre les clubs

Et la collaboration entre les deux entités ne s’arrête pas à des séances ouvertes au public aveyronnais. Celle-ci va bien plus loin, puisqu’elle touche directement les secteurs sportifs des clubs. « On veut progresser et avancer ensemble, on a une relation de grand frère, petit frère. L’objectif est que les meilleurs joueurs de Rodez puissent venir à Castres, avec la double licence, et qu’ils ne partent pas dans un autre club. Comme ça, quand ils ne jouent pas chez nous, ils peuvent le faire ici », détaille l’Uruguayen Capo Ortega. Patrick Furet venant ajouter des précisions : « On a un certain nombre de joueurs qui ont déjà la double licence chez les cadets et les espoirs de Castres. Et lorsqu’ils ne jouent pas, Dorian Luans et Kévin Belmonte viennent alimenter notre équipe première. »

Un élargissement de la zone d’influence castraise

En s’associant à des clubs comme Rodez, le CO, qui a longtemps peiné à attirer un public midi-pyrénéen notamment à cause de “l’effet Stade Toulousain”, entend également étendre sa zone d’influence : « Avant, leur cercle se limitait au Tarn. Aujourd’hui, ils essayent de l’élargir à l’Aveyron, l’Ariège… C’est gagnant-gagnant. »

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