Quésaco : l'AI-nxiety, ou la peur de perdre son travail à cause de ChatGPT

  • L'intelligence artificielle peut aujourd'hui faire, en partie, le travail de beaucoup de monde.
    L'intelligence artificielle peut aujourd'hui faire, en partie, le travail de beaucoup de monde. XH4D / Getty Images
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ETX Daily Up

(ETX Daily Up) - Face à la déferlante ChatGPT, de nombreuses personnes éprouvent un sentiment d'impuissance. De nombreux métiers se retrouveraient ainsi menacés, provoquant chez certaines personnes une nouvelle forme d'anxiété, directement liée à cette intelligence artificielle.

Si l'angoisse liée au développement des nouvelles technologies et d'une certaine forme d'intelligence artificielle n'est pas nouvelle, la déferlante ChatGPT change considérablement la donne. Cette angoisse liée à l'intelligence artificielle suscite de sérieuses inquiétudes, malgré la promesse aussi de créer de nouveaux emplois. Aujourd'hui, ChatGPT fait naître un sentiment d'anxiété y compris chez les personnes diplômées et ayant une expérience reconnue. Des employés aux managers, personne ne sent à l'abri d'être un jour "remplacé" par une intelligence artificielle. On parle alors d'AI-nxiety.

De par ses performances et son évolution constante, ChatGPT fait de plus en plus peur à certaines professions, dont le savoir-faire pourrait un jour être, entièrement ou en partie, adopté par ce robot conversationnel intelligent. Et ce n'est pas le développement de technologies concurrentes, par Google et consorts, qui va apaiser les doutes.

Le comble, c'est que ChatGPT lui-même peut aujourd'hui lister les métiers directement menacés par sa puissance de frappe. Cela concerne notamment les personnes chargées de saisir des données (rapidité et précision), de corriger ou de traduire du texte, de gérer des comptes, de réaliser des études de marché, d'organiser des voyages, de modérer du contenu en ligne ou d'écrire des articles ! Même le travail d'un recruteur peut être aujourd'hui directement menacé par l'intelligence artificielle.


Certains secteurs sont déjà touchés par le phénomène, à commencer par les médias, où de plus en plus de rédactions (Buzzfeed, Wiored, Bild, etc.) intègrent des contenus créés par une intelligence artificielle.

A l'inverse, il y a encore bon nombre de métier que l'intelligence artificielle ne peut pas (encore) remplacer, d'artiste à policier, en passant par chirurgien ou sage-femme.

Force est de constater qu'à chaque nouvelle avancée technologique, les hommes ont craint, naturellement, pour leur avenir et leur capacité à conserver leur travail. Cette forme d'anxiété remonte en fait au XVIIIe siècle et au développement des premières "machines" destinées à remplacer les ouvriers, notamment dans les usines textiles. Au XXe siècle, l'apparition des ordinateurs a provoqué la même peur. Aujourd'hui, c'est donc au tour de l'intelligence artificielle de susciter de grosses craintes.

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