Trail : les quatre sommets d’Anne-Lise Rousset, sacrée championne de France sur le trail de la Cité des pierres
En devenant championne de France, dimanche 19 mars lors du trail de la Cité de pierres, l’Aveyronnaise de cœur a ajouté une nouvelle ligne à un palmarès déjà bien fourni. Son entraîneur, le Ruthénois Adrien Séguret, détaille ses performances les plus marquantes de sa carrière.
2014 : victoire sur la CCC
La victoire de la révélation. En remportant la CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix), au programme de l’Utra trail du Mont-Blanc, Anne-Lise Rousset a confirmé tout son potentiel. « Elle avait commencé le trail un an plus tôt et c’était ses débuts sur la distance de 100 km, rappelle Adrien Séguret, son entraîneur et son mari. Ce jour-là, elle s’est révélée au monde du trail. »
2017 : victoire sur l’Ice trail tarentaise
« Il s’agit de sa plus grosse référence en termes de forme. » La Cantalienne d’origine a remporté cette manche de coupe du monde de skyrunning en ne laissant que des miettes à la concurrence. « Après environ 9 heures de course, elle a eu plus de 1 heure d’avance sur sa poursuivante et a terminé 5e au scratch, détaille-t-il. Elle sortait d’un mois d’entraînement en haute altitude au Pérou. »
2016, 2017 et 2019 : deuxième sur la Transvulcania
« Ils l’appellent la Poulidor, ça la fait rire. » Jusqu’à présent, l’ultratrail qui traverse l’une des îles Canaries s’est refusé à la coureuse. Mais cela ne l’empêche pas de bouder ce rendez-vous, considéré comme l’un des plus durs au monde. « Pour elle, il s’agit de la plus belle course. La traversée s’effectue par la crête d’un volcan, le décor est magnifique. Et l’ambiance est très chaude. »
2022 : record du GR20
Sur les sentiers du GR20, le chemin de grande randonnée qui traverse la Corse du Nord au Sud, Anne-Lise Rousset a pulvérisé le record féminin. « C’était son gros challenge de retour de grossesse, onze mois après avoir accouché. » Un challenge relevé haut la main, en améliorant de près de 6 heures le temps de référence, porté à 35h50. « Un record de folie », s’enthousiasme Adrien Séguret, qui lui a offert une plus grande renommée. « Il y a eu un gros reportage de Stade 2, des portraits dans Le Monde et Le Figaro, etc. On ne s’attendait pas à cela. »
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