Réforme des retraites : la colère ne désemplit pas, plusieurs barrages filtrants en Aveyron ce mardi
24 heures après le rejet des motions de censure, la protestation contre le projet de loi continue de gronder en France. Plusieurs barrages filtrants sont installés en Aveyron, ce mardi 21 mars 2023.
À 48 heures d'une nouvelle grande mobilisation en France pour protester contre le projet de réforme des retraites, la colère ne désemplit pas. Ce mardi 21 mars 2023, plusieurs barrages filtrants sont installés en Aveyron.
Deux actions à 7 h 30
"Partout, dès aujourd'hui, la mobilisation s'amplifie", lance David Gistau, représentant du syndicat CGT. En Aveyron, des actions sont menées dès l'aube.
Tout a démarré à Rieupeyroux, avec un barrage filtrant installé dès 7h15 au niveau du parking d'Intermarché.

À 7h30, c'est un dispositif similaire qui a pris place à hauteur du rond-point Bricorama, à Rodez.
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Deux autres à 9 heures
Les actions ne vont pas s'arrêter là, puisque comme l'indique David Gistau, "il y aura d'autres barrages filtrants", qui seront annoncés un peu plus tard dans la matinée. Et ce dans le but "à la fois de montrer qu'on est plus que jamais déterminé, et ça permet d'annoncer la manifestation qui devrait être énorme jeudi".
A 9 heures, le représentant de la CGT faisait état de deux autres actions. La première à Decazeville, avec un "tractage-filtrage au rond-point de la gendarmerie", la deuxième à Capdenac, avec "un tractage au rond-point de la salle Agora".
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Ça bouge aussi dans l'après-midi
Peu avant 14 h 45, David Gistau faisait, cette fois-ci, état d'une mobilisation à Firmi, près de Decazeville. "Les postiers du bassin sont actuellement mobilisés pour appeler la population à participer à la manifestation du 23 mars", précise-t-il.

Enfin, un nouveau barrage filtrant prendra place dans une autre grande ville du département, ce mardi : "au rond-point de l'industrie, à Millau, à 17 heures".
"On ne lâchera rien !"
Le mot d'ordre reste inchangé pour le représentant de la CGT : "on ne lâchera rien". Et à David Gistau de réitérer la position de l'intersyndicale : "la seule chose qui fait que l'on arrêtera ce mouvement, c'est le retrait ou la suspension du projet de loi".



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