Rodez : les enseignants se mobilisent devant le lycée Alexis-Monteil lors des épreuves du baccalauréat

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  • Devant le lycée Monteil, les enseignants entendent dénoncer le calendrier des épreuves du baccalauréat.
    Devant le lycée Monteil, les enseignants entendent dénoncer le calendrier des épreuves du baccalauréat. Centre Presse Aveyron
Publié le , mis à jour

Alors que 1 800 étudiants aveyronnais passent, jusqu’à mercredi, les épreuves de spécialités du baccalauréat, des enseignants se sont retrouvés lundi 20 mars devant le lycée Monteil, à Rodez, afin de dénoncer, notamment, le calendrier de ces épreuves.

Jusqu’à mercredi, 536 000 candidats sont invités à passer les épreuves de spécialités du baccalauréat. En Aveyron, ils sont environ 1 100 dans les lycées publics et 700 dans les lycées privés sous contrat. Le moins que l’on puisse dire, est que ces épreuves se déroulent dans un contexte tendu. Du côté des enseignants, alors que la grogne contre la réforme des retraites n’est pas retombée, vient s’ajouter un mécontentement lié au déroulement des examens du baccalauréat.

Pas de grève des surveillances

Toutefois, "afin d’éviter d’ajouter la confusion à la désorganisation institutionnelle qui impacte les élèves, nous avons choisi de ne pas recourir à la grève des surveillances", précisent les enseignants du lycée Monteil, à Rodez, qui s’étaient réunis devant leur établissement, ce lundi 20 mars. La directrice académique des services de l’Éducation nationale, Claudine Lajus précise que le déroulé des épreuves, en Aveyron, n’a pas été perturbé. L’intersyndicale représentant les personnels de l’Éducation nationale a toutefois appelé à poursuivre la mobilisation.

"Le calendrier est un non-sens pédagogique, déplore l’intersyndicale. Ces épreuves arrivent bien trop tôt : elles ont obligé les professeurs à une course contre la montre pour tenter de finir les programmes avant les épreuves de la semaine au prix d’une dénaturation profonde de nos métiers."

"Voilà deux mois que les mobilisations massives se succèdent..."

Les organisations syndicales rappellent que "dans l’intérêt des élèves et des personnels, nous avons exigé le report des épreuves au mois de juin". "Le Ministère s’est entêté à maintenir le calendrier du bac sur un schéma qui désorganise gravement l’année des classes de terminales, qui entrave les apprentissages et pénalise les élèves", glisse les représentants de l’intersyndicale.

Puis, "pour les collèges, il n’était pas envisageable après le 49,3 de faire comme si la situation était normale », explique Sylvain Lagarde, secrétaire département du Snes-FSU. "Voilà deux mois que les mobilisations massives se succèdent avec des grèves et des manifestations contre le projet de réforme des retraites […] c’est d’une grande violence pour les collègues mobilisés."
"Nous continuons à demander pour 2024, la reconstruction d’un vrai bac national, constitué d’épreuves finales au mois de juin. Il faut refermer la désastreuse parenthèse Blanquer dans l’Éducation nationale"
, martèlent les syndicats.

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Les commentaires (1)
RienCompris Il y a 1 année Le 21/03/2023 à 08:59

Des enseignants qui se mobilisent. "A faire rigoler un sac de pointe". Que doit dire un retraité obligé de travailler jusqu'à 65 ans a cause d'une faible pension (900 €).