Rignac. Suppression de postes au collège : des "avancées relatives" et rien de plus

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  • Un rassemblement s’est déroulé récemment, calme mais déterminé.
    Un rassemblement s’est déroulé récemment, calme mais déterminé.
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CORRESPONDANT

"Non aux classes surchargées… On n’éduque pas, on entasse… Les enfants ne sont pas des moutons…". Autant de slogans et d’autres affichés sur les grilles du collège Georges-Rouquier.

La rentrée scolaire 2023-2024 s’annonçait sereine voire optimiste : "Une classe Ulis (unité localisée pour inclusion scolaire) va s’ouvrir. De plus, la réfection et l’agrandissement du collège ont été actés et budgétisés par le conseil départemental à hauteur de 1,5 million d’euros pour les années futures" pouvait-on entendre. Sauf qu’une baisse envisagée par l’Académie de six élèves en 6e a provoqué une perte de 60 heures de la dotation horaire par rapport à cette année alors que les effectifs prévus seraient quasiment stables ou en très légère baisse.

Autour de Guillaume Barriac, un collectif s’est constitué avec des parents d’élèves et des enseignants soutenus par la mairie représentée par les adjoints Maurice Marty et Jean-Pierre Issaly, par les conseillers départementaux Hélian Cabrolier, Bertrand Cavalerie, Cathy Mouly, Graziella Pierini, par le député Laurent Alexandre représenté par son attachée : "Les conséquences sont graves car la suppression de classes est envisagée… Avec 30 élèves les classes seront chargées, la possibilité de dédoubler les classes sera moindre" a expliqué Guillaume Barriac lors du rassemblement devant l’établissement.

Pour l’instant, la colère est contenue, mais elle couve. C’est l’incompréhension et la peur de voir l’enseignement se dégrader qui ont dominé : "C’est un collège à taille humaine, dynamique, avec des enseignants motivés et jusqu’à maintenant des bonnes conditions d’enseignement pour nos enfants", a exposé une intervenante.

L’incompréhension a été aussi affichée par Graziella Pierini qui a dénoncé un double langage du gouvernement : "D’un côté on dit vouloir faire de l’Éducation une priorité absolue, de l’autre on supprime des postes."

Lors du rendez-vous avec l’Académie, l’attribution d’heures supplémentaires permettant d’ouvrir une quatrième classe de cinquième a partiellement satisfait le collectif : "Nous avons dit notre satisfaction relative car cela nous semble toujours insuffisant en termes de dotation horaire. On nous a alors répondu que nous n’aurions rien de plus, peut-être quelques heures supplémentaires en juin selon les effectifs."

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