Aveyron : "Je vis dans l'inquiétude", à Vailhourles, le combat d’un père pour son fils devant la justice
Ce père de famille se bat contre une décision de justice qu’il estime injuste.
Cédric Prizzon se dit victime d’une grave erreur judiciaire et mène un combat acharné pour obtenir la garde de son enfant. Il manifestait récemment devant l’hôtel de ville de Villefranche, accompagné de deux autres pères également déchus de leur droit de garde.
Retour sur une histoire de violences conjugales… Les faits se passent à Vailhourles le 21 septembre 2020. Pour le "papa-poule" tombé sous le charme de son petit Élio dès la naissance, la vie bascule à 7 h 30 ce matin-là.
"Nous avons eu une violente dispute avec ma conjointe et j’ai été victime de deux coups de couteau dans l’abdomen. Et c’est bien en voulant la désarmer que je l’ai blessée accidentellement à la gorge. Le 22 juin 2021, un premier jugement a eu lieu à l’issue duquel nous avons été condamnés l’un et l’autre à 6 mois de prison avec sursis pour violences réciproques. J’ai demandé un complément d’enquête car le couteau a été détruit avant le jugement. En vain… C’était pourtant une importante pièce à conviction."
Aux dires de l’entourage, il n’y avait jamais eu jusqu’alors de faits de violences au sein du couple. Entretemps, une garde partagée de l’enfant est accordée au rythme d’une semaine en alternance chacun. Élio est alors âgé de 8 ans.
"Je vis dans l’inquiétude pour mon fils"
"Mais depuis ce jour de septembre 2020, je vis dans l’inquiétude pour mon fils. Sa mère a feint une amnésie, ne se souvenant plus avoir fait acte de violence. Pour moi, lui confier l’enfant constitue une grave erreur de la part du juge et des services sociaux", s’insurge Cédric qui, pour avoir exercé en tant que policier, connaît bien les procédures pénales.
À l’été 2021, l’inquiétude du père monte d’un cran, au point qu’à l’aube d’un voyage en Espagne, il emmène son fils. Ils y resteront deux mois. Cette non-présentation d’enfant lui vaudra de perdre la garde d’Élio. "Actuellement, je ne peux voir mon fils que 3 heures tous les 15 jours en visite médiatisée. Pourtant, j’estime qu’avec sa mère, le petit est en danger. Elle multiplie les pressions sur lui pour qu’il se plaigne de moi et le petit me dit avoir peur de sa mère. Cette affaire est émaillée de fausses déclarations et de fausses attestations depuis le début. Je veux que quelqu’un examine cette affaire avec impartialité."
Pour Cédric Prizzon, qui a perdu son travail de surveillant en lycée, le combat continue… "J’irai jusqu’au bout, je manifeste tous les jours devant le tribunal de Rodez, et s’il le faut, je m’attacherai devant la Cour européenne des Droits de l’Homme pour obtenir justice."
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