Automobile : top départ de la saison de rallye à Marcillac

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  • L’an dernier, le Bozoulais Jean-Michel Da Cunha avait raflé la victoire sur le Marcillac.
    L’an dernier, le Bozoulais Jean-Michel Da Cunha avait raflé la victoire sur le Marcillac. Centre Presse Aveyron - Archives Jean-Louis Bories
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Serge Carrière

Premier rallye de la saison aveyronnaise, le Marcillac a débuté vendredi après-midi avec son traditionnel shakedown, avant de laisser place à la compétition samedi et dimanche.

Après deux années d’absence pour cause de pandémie, le Rallye du Vallon de Marcillac a fait son grand retour l’an passé avec de nombreuses nouveautés et un plateau de qualité. Cette saison, si les changements sont moins nombreux, le plateau proposé aux spectateurs est encore une fois à la hauteur. "Compte tenu des habituels forfaits de dernière minute, nous devrions avoir environ 110 concurrents au départ, moderne et VHC compris, ce qui est satisfaisant pour une épreuve comme la nôtre. En termes d’engagement, même si certaines épreuves font mieux, il y en a qui font moins bien. Nous sommes dans la moyenne haute. De plus, encore une fois, nous avons un plateau de qualité avec de nombreux prétendants au podium et aux places d’honneur", explique Nicolas Theron, le président de l’ARVM. "Au niveau sportif, il va y avoir de l’attrait à tous les niveaux, car les podiums de groupe et de classe seront également très disputés." Notons aussi que Michelin, comme l’an passé, a retenu le Marcillac pour en faire une manche de son trophée.

Une spéciale retravaillée

Samedi, les concurrents auront trois spéciales à parcourir deux fois dans la journée. Avec notamment celle de Nauviale – Leguens. Mais avant elle, ils se retrouveront dans la spéciale de Noailhac qui va présenter un tracé entièrement repensé, puisqu’en plus de la modification de certains tronçons, celle-ci sera disputée… à l’envers. Avec deux passages dans chacune des portions chronométrées, ce sont près de 80 kilomètres d’épreuve qui détermineront le classement de la première journée, samedi soir.

Dimanche, les rescapés retrouveront les spéciales qui ont été créées la saison dernière, avec d’abord les 16 kilomètres de Conques - Sénergues, avant d’enchaîner sur les 21,6 bornes de Villecomtal – Le Grand Mas. Une ES spectaculaire au cours de laquelle, comme au bon vieux temps du Rouergue, les concurrents traverseront Villecomtal. Disputées à deux reprises, ces spéciales offriront une nouvelle fois près de 80 kilomètres de chrono à l’issue desquels sera connu le vainqueur de cette 23e édition, qui grimpera sur le podium vers 15 heures à Marcillac.

Quelques favoris, et bon nombre d’outsiders

Cette année, le plateau, composé de 99 engagés, s’annonce encore une fois à la hauteur de l’événement. Ils seront une bonne quinzaine à pouvoir prétendre au podium final. Parmi lesquels le Lozérien Éric Rousset, qui prendra le départ au volant d’une Citroën C4 WRC. Mais Jean-Michel Da Cunha et sa Citroën DS3 (R5/Rally 2) seront là pour défendre leur titre, le 11e, acquis en 2022. Une couronne que tenteront de lui ravir des pilotes comme l’héraultais Jérémie Turco (Skoda, R5/Rally 2) ou Florian Condamines (Volkswagen Polo, R5/Rally 2). Une liste à laquelle on peut aisément ajouter des pilotes comme Lionel Espinasse, Gaël Alquier. Ou encore Mathieu Lhéritier et Mickaël Caumes, tous pilotes de voiture de la catégorie R5/Rally 2.

Les Ruthénois Vincent Leduc (Alpine A110) et Philippe Jean (Porsche GT3) seront également de sérieux prétendants aux places d’honneur.

Des airs du passé

Mais le Marcillac, c’est aussi une épreuve accessible aux véhicules historiques de compétition. Et cette année encore, ils seront une quinzaine à s’affronter au volant de leur Porsche, Escort, Sierra, Ascona, BMW, 205, 309 ou encore R5GT, pour le plus grand plaisir des spectateurs qui auront l’impression de faire un bond de plus de vingt ans en arrière.

Si le Marcillac est un rallye incontournable pour beaucoup, ce n’est pas que pour la compétition. Il y a, en effet, aussi le côté convivial et festif qui a contribué à la renommée de l’épreuve bien au-delà des frontières de la région. Alors, en sachant que le beau temps promet d’être au rendez-vous, les spectateurs devraient être nombreux au bord des routes du vallon ce week-end pour assister à la première épreuve de la saison aveyronnaise, avant de se rendre du côté de Villeneuve pour le Terre des Causses, épreuve inscrite au championnat de France, la semaine suivante.

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Les commentaires (1)
Funny Il y a 1 année Le 24/03/2023 à 23:41

A l'heure où le carburant coûte un bras, ce type de rallye est une aberration... En plus, si l'on a la malchance d'habiter à proximité du parcours, on est confiné chez soi, et on subit les nuisances sonores, et les spectateurs indélicats...