Réforme des retraites : l’intersyndicale en Aveyron, plus unie que jamais, ne dit pas son dernier mot

  • Une manifestation interdépartementale verra prochainement le jour.
    Une manifestation interdépartementale verra prochainement le jour. - Alexia Ott
Publié le , mis à jour
Alexia Ott

Après une 9e journée de mobilisation réussie, l'intersyndicale appelle à manifester contre la réforme des retraites, ce mardi 28 mars 2023, à Villefranche-de-Rouergue, Saint-Affrique, Decazeville, Millau et Rodez.

La neuvième journée de mobilisation du jeudi 23 mars contre la réforme des retraites est un succès selon l'intersyndicale. "Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de monde, on bat des records dans l'Aveyron, il faut rappeler qu'il y a 280 000 habitants, la proportion est énorme", confie Emmanuel Durand, secrétaire général de la FO.

Entre 6 500 et 30 000 manifestants ont été recensés. Il dénonce néanmoins "les chiffres de la police qui participent à la désinformation de la population".

Rendez-vous ce mardi à 12 h au jardin public de Rodez

Concernant les débordements, Julie Barnat, du FSU, explique que "ce n'est pas à nous de les dénoncer, on fait les choses en responsabilité depuis le début". Le préfet de l'Aveyron a félicité l'intersyndicale de la bonne tenue des manifestations qu'elle organise.

Ce mardi 28 mars 2023, la mobilisation départementale sera fractionnée entre Villefranche-de-Rouergue, Saint-Affrique, Decazeville, Millau et Rodez. Au piton, le cortège partira du jardin public, à 12 h, jusqu'à la préfecture.

L'intersyndicale évoque une manifestation interdépartementale, qui est en train d'être pensée. "On va essayer de rassembler beaucoup de monde", confie Emmanuel Durand. Tous les départements limitrophes de l'Aveyron pourraient être concernés.

"On va continuer"

À l'aube de la 10e journée de mobilisation contre la réforme, Jacques Douziech, secrétaire départemental de la CFE CGC juge "plus utile un acharnement sur d'autres sujets tels que la santé ou l'industrialisation". 

L'intersyndicale, plus unie que jamais, ne dit pas son dernier mot. "On va continuer parce qu'on ne veut pas de ces 2 ans de plus", confie Julie Barnat. Quant au secrétaire général de la FO, il explique que "l'histoire syndicale montre que cela peut durer longtemps".

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