Rodez : le Club langues et civilisation est bien parti pour en reprendre 50 ans
Le Club langues et civilisation fête ses 50 ans cette année et déploie à nouveau ses ailes après la tempête Covid.
La société "Club langue et civilisation" en a fait du voyage depuis sa création. Depuis ce jour de 1973 où François Huc, jeune professeur d’anglais muté à Rodez avec son épouse, également enseignante d’anglais, pour pallier la faiblesse en langue de ses élèves, a mis sur pied un voyage en immersion outre-manche. Le premier d’une longue série. Jusqu’en 2019, CLC plane sur l’Europe et le reste du monde. Fait voyager une bonne partie de la jeunesse française.
L'Europe et le reste du monde
Un chiffre vertigineux : en 2019, CLC a fait voyager 165 000 jeunes à travers le monde. 140 000 en voyage scolaire et 25 000 en séjours linguistiques. Chiffre d’affaires de cette entreprise ancrée dans un immeuble de la rue de la Comtesse-Cécile, au pied de Rodez, abritant alors la majeure partie des 200 collaborateurs : 100 millions d’euros.
Dans son déploiement, CLC a jeté son dévolu sur plusieurs entreprises, et notamment Nacel, en 1993, Sport elite jeunes, Keepschool… Autant de nouvelles facettes réunies sous une nouvelle bannière, crée en 2013 et baptisée "Go & Live". En 2019, le groupe domine plus que jamais le secteur du séjour des jeunes français à l’étranger.
"C’était On–Off"
Puis, il y a eu le Covid… " Une catastrophe. C’était on – off" souffle Xavier Obert, le grand patron de la maison depuis 2021, où il a succédé à Jean Burdin, qui présidait l’entreprise depuis 1999. Un chiffre tout aussi vertigineux : l’entreprise n’affiche plus en 2021 qu’un chiffre d’affaires autour de… 8 millions d’euros. Elle ne peut se passer d’un plan social. En 2021, elle compte 120 salariés. Et des cicatrices à panser.
La confiance, l’ADN du groupe
"Heureusement, on a été bien aidé. Mais il y a eu des moments douloureux. De la frustration aussi. À plusieurs reprises, alors que l’on envisageait le redémarrage de l’activité, tout tombait à l’eau ". CLC a fait le dos rond.
L’entreprise sait ses racines solides. Ses piliers ont alors pris une feuille blanche pour y dessiner dessus son nouveau plan de vol. "Un, s’adapter au nouveau contexte. Deux, accélération sur la partie environnement et tourisme responsable. Trois, faire notre révolution digitale", explique Xavier Obert. Le tout posé sur le socle le plus précieux aux yeux du dirigeant : la confiance. "Celle que nous accordent les enfants, et celle que nous accordent leurs parents…"
Soit, en quelque sorte, ce qui a toujours été l’ADN de cette entreprise et qui a sans nul doute fait de CLC ce qu’elle est aujourd’hui. Ce qui lui permet aussi de voir son activité redécoller très sérieusement."
Tout cela malgré le contexte, avec par exemple une destination comme la Grande-Bretagne plus compliquée en raison de la demande de passeports, l’impact de la flambée des prix sur le transport", lance Xavier Obert, pour qui il y a un avant et un après. " On a été une belle entreprise, très belle même. Mais il faut regarder devant. On va le redevenir, mais autrement ", résume le dirigeant, ravi de voir ses effectifs salariés repartir à la hausse. Ce qui signifie que les séjours repartent de plus belle. " Aujourd’hui, on compte 170 collaborateurs. On est reparti pour 50 ans", sourit Xavier Obert.
Habituée des bons classements, CLC vient d’être désignée leader au classement des organismes de séjours linguistiques à l’étranger par le Figaro en 2023. C’est bel et bien reparti.
50 ans, une fête et une nouvelle gamme de séjours
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