Rignac. Les flûtes déconcertantes ont conquis le public venu très nombreux

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  • Le public a largement apprécié la prestation des musiciens.
    Le public a largement apprécié la prestation des musiciens.
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CORRESPONDANT

"Mais pourquoi ces flûtes s’appellent-elles déconcertantes ?", ont questionné en fin d’après-midi certaines personnes : "C’est parce qu’elles sont déconcertantes de qualité", ont répondu d’autres personnes.

La production de cet ensemble à l’espace André-Jarlan en configuration grand spectacle avec les gradins érigés n’a fait que confirmer ce que certains savaient mais que beaucoup ignoraient : Les Flûtes déconcertantes de Belcastel ont atteint un niveau qui mériterait d’être connu et reconnu au-delà du département : "On frôle le grand art", ont affirmé d’autres encore. Avec cette quarantaine de musiciens tous issus du Conservatoire à rayonnement départemental de l’Aveyron, ce n’est pas que de la musique : c’est un spectacle où se mêlent à la musique des chorégraphies, des gags, des blagues potaches qui ont donné l’occasion au nombreux public d’apprécier cet humour.

Mais derrière un aspect bon enfant, il y a une exigence de travail imposée par Ann Conoir, Fabienne Landès, Stéphanie Serin, les trois professeurs et le régisseur Didier Landès. Le thème choisi et travaillé lors d’un stage de cinq jours aux vacances de Toussaint était "La Flûte enfantée" de Claude-Henry Joubert.

Les très jeunes, jeunes et moins jeunes interprètes ont fait parcourir à cette œuvre différents styles musicaux à travers plusieurs époques : Rêverie, La Burrasca, Les Misères de Paris, Gargantua, Matines, La Nuit, Le Cheveau, Pamela, De la pluie, Robert Schumann, Le Tympan de Conques…

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