Agriculture : l'Aveyronnais Dominique Fayel élu président européen des éleveurs de bovins viande

  • Dominique Fayel a présidé la FDSEA de 2009 à 2018.
    Dominique Fayel a présidé la FDSEA de 2009 à 2018. Archives - Centre Presse Aveyron
Publié le , mis à jour

Il a été élu à la présidence, ce jeudi 30 mars, à Bruxelles, après avoir été désigné par les représentants des fédérations professionnelles des 27 États membres.

Il ne s'en cachait pas, l'éleveur de Sénergues, ancien président de la FDSEA (de 2009 à 2018)  et siégeant au sein de la FNSEA, voulait donner une dimension encore plus européenne à son engagement. Depuis jeudi 30 mars, Dominique Fayel est désormais le président européen du groupe viande bovine au sein de la Copa Cogeca, qui est un regroupement de certaines organisations syndicales et professionnelles agricoles et coopératives. 

Il succède à Jean-Pierre Fleury

Il succède à Jean-Pierre Fleury qui, depuis 2014, avait pour mission d'assurer au niveau européen une représentation des agriculteurs et de porter des positions communes sur l'ensemble des sujets en discussion sur le plan communautaire, et notamment les sujets concernant la filière bovins viande. 

Avec, à ses côtés, pour vice-présidents un éleveur polonais et un éleveur irlandais, Dominique Fayel endosse donc un nouveau rôle, alors que du côté de la FNSEA, l'heure est au changement.

Qui pour succéder à Christiane Lambert au FNSEA ?

À l’issue du congrès national de la FNSEA qui s'est tenu cette semaine, le céréalier Arnaud Rousseau, au profil d'agrobusinessman, se présente comme le seul  à vouloir succéder à l'éleveuse du Cantal,  Christiane Lambert, à la tête du syndicat agricole, où Dominique Fayel a siégé durant plus d'une dizaine d'années. 

Faire bouger les lignes

Pour son nouveau mandat, Dominique Fayel semble déterminé à faire bouger les lignes. "Il faut tout de même que certains cadres normatifs évoluent pour faciliter le travail des agriculteurs. Mais surtout, et en particulier sur le volet commercial, les dirigeants européens sont naïfs alors que d’autres pays font preuve d’un pragmatisme, voire d’une certaine agressivité à notre égard. De plus, l’agriculture est parfois sacrifiée au nom d’intérêts géopolitiques, elle sert simplement de monnaie d’échange sur notre dos. Ce qui est tout à fait déplorable", avait-il confié en plein Salon de l'Agriculture.

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Les commentaires (1)
RienCompris Il y a 1 année Le 01/04/2023 à 09:02

Qu'importe les personnes. Le réel, c'est la loi de l'offre et de la demande. C'est la règle de l'économie. Le reste c'est du baratin.