Rodez. Polémique autour du stade Paul-Lignon : le sujet s’invite dans l’arène municipale

  • Les élus d’opposition Jean-Michel Cosson, Sarah Vidal et Mathilde Fauont souhaité faire entendre la voix d’usagers du nouveau stade.
    Les élus d’opposition Jean-Michel Cosson, Sarah Vidal et Mathilde Fauont souhaité faire entendre la voix d’usagers du nouveau stade. Reproduction - Centre Presse Aveyron
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Philippe Routhe

Tour à tour en début de semaine, l’opposition réunie autour de Sarah Vidal et le maire Christian Teyssèdre, sont intervenus pour évoquer le stade Paul-Lignon.

C’est un peu le match dans le match. Mardi 28 mars en fin de journée, soit 48 heures après le match de rugby opposant le Rodez rugby à Pont-du-Causse dans des conditions parfois dantesques, Sarah Vidal, flanquée de Jean-Michel Cosson et de Mathilde Fau, a tenu à faire un point sur le retour d’expérience du "nouveau" Paul-Lignon.

Un retour d'expérience "négatif", regrette Sarah Vidal

"Il est négatif", regrette-t-elle. "C’est un équipement qui coûte cher, pour lequel nous avons voté les budgets, auquel nous tenons en centre-ville, et pour lequel, aussi, on est en droit de demander un bon niveau de qualité", explique-t-elle. Et de faire la comparaison avec le musée Soulages, inauguré il y a bientôt dix ans, "qui a coûté cher et pour lequel nous n’avons que des retours positifs".

"Peut-on tenir compte de cela avant de lancer la deuxième tranche ?"

Assurant ne pas vouloir déclencher de polémique et ne rapporter que des propos entendus dans les travées, celle qui a l’habitude de fréquenter le stade et qui est également la concubine de l'un des principaux sponsors du Rodez Aveyron football (Guillaume Angles, Maxoutil), s’interroge : "Faut-il poursuivre la réalisation du stade de la même manière ? N’y a-t-il pas des aménagements à apporter ?"

Et de citer, entre autres, ces sièges des rangées du bas qui prennent la pluie : "Ne peut-on pas installer des sièges rabattables ?", les conditions de travail des journalistes, placés aux quatre vents, "ce n’est quand même pas une bonne image qui est renvoyée là", la salle de réception du stade "d’où il y a la meilleure vue et qui n’est pas utilisable quand il y a des matches", les balcons "depuis lesquels on ne voit pas les angles du terrain "… Et de conclure : "Peut-on tenir compte de cela avant de lancer la deuxième tranche ? "

La pelouse, elle aussi, fait réagir

La pelouse du stade fait, elle aussi, réagir. "Comment a-t-on pu passer d’une des meilleures pelouses de Ligue 2 en 2020 à une des pires ?", interroge Jean-Michel Cosson, reprenant des propos de joueurs (comme le Ruthénois Aymen Abdennour) ou de dirigeants de clubs adverses s’interrogeant sur la tenue des matches.

Pour ces élus-là, qui n’ont pas évoqué le budget de construction du stade (qui ne cesse de gonfler, jusqu’à 23 M€ pour l’heure) parlant toutefois de "sommes qui ne sont pas anodines", "le compte n’y est pas, le résultat n’est pas à la hauteur". Cela, même s’il y a une unanimité autour de l’aspect très séduisant renvoyé par le stade Paul-Lignon.

Mais côté fonctionnalité, ce n’est donc pas tout à fait ça. Reste désormais à savoir si le nouveau stade Paul-Lignon, "un des plus hauts de Ligue 2 en termes d’altitude ", selon Jean-Michel Cosson, va poursuivre sa mue comme cela était prévu, ou si des aménagements seront apportés. Mercredi matin, le maire Christian Teyssèdre est lui aussi monté au créneau.

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