Football : "Il faut laisser Rodez en Ligue 2, là où il était quand je suis arrivé", clame Marvin Senaya

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  • Prêté par Strasbourg, Marvin Senaya est l’un des meilleurs Ruthénois cette saison.
    Prêté par Strasbourg, Marvin Senaya est l’un des meilleurs Ruthénois cette saison. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Alors que son équipe reçoit Quevilly à Paul-Lignon, samedi soir à 19 heures, le Ruthénois de 22 ans Marvin Senaya se confie. L’occasion pour lui d’évoquer la situation des siens, qui s’est considérablement améliorée ces dernières semaines, son ambition claire de maintien, ou encore sa situation personnelle.

Avant la trêve, votre équipe a enchaîné trois victoires consécutives. Et est sortie de la zone rouge. Un vrai soulagement ?

Oui, ça fait vraiment du bien. On retrouve de la confiance, on marque beaucoup plus de buts et on est plus solide défensivement. C’est très cohérent ce que l’on fait ces derniers temps. Mais ce n’est pas une fin en soi, donc on va tout donner pour aller chercher ce maintien en fin de saison.

Avant cette victoire à Niort, qui a lancé votre superbe série, vous enchaîniez les résultats médiocres, à l’image notamment de la très grosse défaite à Toulouse en quart de finale de coupe (6-1). Estimez-vous que le groupe a perdu un peu de confiance à ce moment-là ?

Quand tu n’arrives pas à gagner, c’est vraiment dur d’avoir de la confiance. Mais je pense qu’on est toujours resté sûr de nos forces. Et même si ça allait mal, on savait qu’on était capable de faire mieux, car on a vraiment un groupe de qualité. On voyait qu’on arrivait à mettre des grosses équipes en difficulté, comme Sochaux à domicile (malgré la défaite, 1-2), ou Metz là-bas (1-1). Donc on n’a jamais rien lâché, même si on était moins en confiance.

Selon vous, est-ce que finalement le lourd revers à Toulouse n’a pas été un tournant positif dans votre saison en championnat, puisque depuis ce match, vous ne vous arrêtez plus de gagner ?

Sincèrement, je ne pense pas. D’après moi, c’est plutôt le match à Niort le véritable tournant. C’était une finale. On savait que si on perdait ça allait être très, très compliqué de se maintenir en Ligue 2. On en était conscients. La chance n’a pas toujours été de notre côté cette saison, alors le fait qu’elle ait basculée en notre faveur sur ce match, ce n’est pas un hasard. On a été récompensés de notre travail.

Personnellement, après un gros début de saison, on vous a senti en dedans physiquement sur le mois de février, avant de bien revenir en mars. Comment l’expliquez-vous ?

Dans une saison, ce n’est jamais tout rose. À ce moment-là, toute l’équipe était un peu moins bien. Moi aussi. Je ressentais un peu de fatigue physique, mentale. Donc je me suis plus reposé, j’ai fait des soins etc. Souvent le staff me chambre un peu sur ça quand je leur dis que je suis fatigué (rires). Ils me disent : "Tu es jeune, tu es jeune." Mais même si on est jeune, et qu’on est un peu plus foufou, on n’est pas des robots. La gestion de sa fatigue, de son corps, c’est très important pour un joueur.

S’il y a une chose que personne ne peut vous reprocher, c’est votre générosité sur le terrain. Et ce, même si vous n’êtes ici qu’en prêt et que vous retournerez à Strasbourg cet été. Cette aventure à Rodez vous tient-elle vraiment à cœur ?

Oui. Je veux aller chercher ce maintien. Il faut laisser le club en Ligue 2, là où il était quand je suis arrivé. On a beaucoup de joueurs en prêt dans l’équipe. Et le fait qu’on arrive et que ce soit nous qui fassions descendre Rodez en Nationale, ça nous ferait très, très mal.

Ce qui est bien, c’est que chez nous, je pense que tous les joueurs prêtés sont impliqués. Si on commence à s’en foutre parce qu’on sait qu’on sera plus là l’an prochain, c’est là qu’on va laisser passer quelques détails… et dans le foot, ce sont les détails qui vous font gagner les matches.

Et puis, à Rodez, si tu triches et que tu ne fais pas les efforts, tu es mort. On joue dans un club dans lequel on doit toujours courir, être hargneux, et se battre jusqu’à la fin. Donc de toute manière, si quelqu’un venait à tricher, ce que je ne pense pas, on n’hésitera pas à lui dire ce qu’on en pense.

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