Fin de vie : les premières réponses sont attendues ce lundi 3 avril

  • Vers une forme d’aide active à mourir en dernier recours. Vers une forme d’aide active à mourir en dernier recours.
    Vers une forme d’aide active à mourir en dernier recours. Photo - Richard de Hullessen
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Centre Presse Aveyron

Les membres de la convention citoyenne sur ce sujet sensible vont être reçus à l’Elysée. Ils indiqueront à Emmanuel Macron être favorables à la légalisation d’une forme d’aide active à mourir.

Emmanuel Macron recevra ce lundi 3 avril les membres de la convention citoyenne sur la fin de vie et "leur dira quelle suite il entend réserver à leurs travaux majeurs", a indiqué samedi 1er avril l’Élysée auprès de à l’AFP. Sans oublier de rappeler que la réflexion de ces 200 Français tirés au sort s’inscrivait "dans un cadre de consultations plus larges".

Cette convention citoyenne sur ce sujet sensible (voir aussi, en page Santé, l’interview de Claire Fourcade, médecin à l’unité de soins palliatifs de l’hôpital privé du Grand Narbonne) avait été lancée par le président de la République. Elle travaille depuis trois mois sur le sujet et a tenu son ultime session ce dimanche. Reste à connaître le sens des premières réponses que le chef de l’État réserve aux membres de la convention.

En 2017, il affirmait vouloir "choisir" sa propre "fin de vie". Depuis, il confesse "quelques doutes" sur cette question "intimidante", comme le notait lepoint.fr ce samedi 1er avril.

Avant de rappeler que, le 9 mars dernier, sous la coupole de l’Institut de France, à l’occasion des 40 ans du Comité consultatif national d’éthique, Emmanuel Macron avait protesté contre les "alternatives simplistes", "interdire ou laisser faire". Mais il ne tranchera pas définitivement le débat ce lundi.

Limites de la loi Léonetti ?

En revanche, on connaît déjà l’option retenue par les membres de la convention qui, lors de votes intermédiaires, s’étaient assez nettement exprimés en faveur d’une légalisation d’une forme d’aide active à mourir en dernier recours.
Mercredi, la mission Falorni, composée de 19 députés, avait estimé dans son rapport que la loi Léonetti répondait "à la grande majorité des situations", tout en pointant ses limites.

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